Chapitre 14

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Elle arrive, toujours avec son déhanché qui en ferait baver plus d'un, ses vêtements aussi noirs que de l'ébène et des cheveux blonds avec des yeux bleus.

Elle est belle, mais insupportable, un peu comme Émilie, d'ailleurs leurs prénoms se ressemblent vachement ! Elle tient encore son petit sac à main Gucci, donc comme vous l'avez deviné elle est riche, enfin c'est surtout son père qui est riche, c'...

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Elle est belle, mais insupportable, un peu comme Émilie, d'ailleurs leurs prénoms se ressemblent vachement ! Elle tient encore son petit sac à main Gucci, donc comme vous l'avez deviné elle est riche, enfin c'est surtout son père qui est riche, c'est une fille à papa quoi.

Elle est belle, mais insupportable, un peu comme Émilie, d'ailleurs leurs prénoms se ressemblent vachement ! Elle tient encore son petit sac à main Gucci, donc comme vous l'avez deviné elle est riche, enfin c'est surtout son père qui est riche, c'...

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Elle me regarde, un air de défi dans les yeux, je la regarde à mon tour d'un regard plus noir que tout.

Moi : Va, Lucie, tu ferais mieux de pas rester là.

Lucie : Qu'est ce qu'il y a ?

Moi : Rien, j'ai besoin d'avoir une petite discussion avec Amélie.

Lucie : Ah, je te laisse alors.

Elle part me laissant seule avec cette pétasse, désolée de le dire mais quand même ce n'est que la vérité. Elle le sait très bien que j'ai extrêmement de mal à me contrôler. Elle, elle est juste là parce que son père est le directeur, alors elle est obligée de rester parce que sa mère est morte en lui donnant naissance. Le silence demeure, nos regards en disent long sur notre relation.

Moi : Je sais très bien que tu n'es pas là pour discuter.

Amélie : Tu le sais, très bien même, Je suis là pour te défier et te faire défoncer.

Moi : Comme tu veux. Tu le sais très bien que tu vas encore être blessée ?

Amélie : Cette fois ce ne sera pas la même chose !

Moi : C'est ça ouais...

J'attends qu'elle me saute dessus, et comme d'habitude elle me saute dessus 19 secondes plus tard, en brandissant son poing gauche. Je l'esquive facilement, elle fait les mêmes mouvements à chaque fois. Mais cette fois, cette béquille me surprend, je tombe lourdement à terre, elle sur moi, les griffes sorties et prêtes à me déchirer le visage. Je me transforme, sans vraiment de volonté, elle reprend le contrôle.

Moi : Tu sais, tu m'as bien surprise, dommage que je sois de toute manière plus forte ! Dis-je avec un sourire carnassier.

Je plie son bras dans l'autre sens, elle hurle, je nous retourne, moi sur elle, les griffes légèrement serrées sur son cou.

Moi : Cette fois, tu n'éviteras pas à ton destin, ma chère. Adieu !

J'élance ma main mais quelque chose m'en empêche, j'entends Léa grogner.

Léa : Arrête ça tout de suite.

Moi : Pourquoi devrais-je t'obéir, je crois que je suis en position de force non ?

Léa : Parce que je te l'ai dit.

Étrangement, je suis maîtresse de la situation, mais j'ai n'en ai pas l'impression.

Je me tiens la tête, elle hurle, comme si les rôles s'inversaient. D'un coup, un flash blanc apparaît et je perds le contrôle.

Une sensation de chaleur m'envahit, lorsque je reprends le contrôle. Quand je réouvre les yeux, ils me brûlent et j'ai une sensation étrange que quelque chose à changé. Amélie me regarde, un air d'incompréhension dans les yeux. Je la relâche et elle part en courant. Qu'est ce qui s'est passé, comment ai-je pu reprendre le contrôle aussi facilement ? Lucie arrive en courant et glisse en regardant, également l'air étonnée.

Lucie : Léa, tes yeux, ils sont...

Moi : Oranges foncés ? Oui c'est normal.

Lucie : Non ! Tes yeux sont violets clairs !

Moi : Quoi ? T'es daltonienne ou quoi ?

Lucie : Nan je te jure qu'ils sont violets !

Elle sort son téléphone et met l'appareil photo en mode selfie. En effet, dans mon reflet je vois des yeux violets clairs.

Lucie : Qu'est ce qui s'est passé ?!

Moi : Bah on se battait et-

Lucie : Vous vous battiez ?!

Mince, c'est sorti tout seul.

Moi : Euh bah... Je baisse la tête.

Lucie : Continue...

Moi : J'ai pris le dessus, malheureusement j'ai perdu le contrôle, mais j'ai réussi à le reprendre et voilà, c'est tout.

Lucie : Tu as pu contacter Okame ?

Moi : Oui, je n'ai pas vraiment tout compris. Juste que j'ai l'impression d'être différente.

Lucie : Non mais quelle idée aussi ! Se battre avec Amélie, t'es idiote ou quoi ?

Je grogne, comme si c'est moi qui l'avait voulu ! Je sens mes oreilles pousser, idem pour mes queues.

Moi : Comme si c'était de ma faute ! Marmonnais-je.

Lucie : Tu la provoques, normal qu'elle soit énervée !

C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, je grogne, hors de moi et me transforme complètement.

Lucie : Tu es toute blanche, t'es magnifique !

Quand elle tente d'approcher sa main de ma tête, je la mords et part en courant dans la forêt d'à côté. Je cours, encore et encore, comment elle peut croire Amélie ?! Elle me connaît très bien, elle sait que je n'en serais pas capable ! J'entends galoper derrière moi.

Moi : Dégage Lucie ! Tu comprends pas !

Lucie : S'il te plaît ! J'ai fais exprès de t'énerver pour que tu te transformes ! Pardonne moi !

Moi : Putain mais c'est quoi ton problème ?! T'aurais pu tout simplement attendre comme tout le monde !

J'accélère et finis par la semer, je me dirige vers le lac et m'y allonge. Je regarde mon reflet dans l'eau, un renard blanc apparaît à la place. C'est quoi mon problème à la fin ? Je pourrais pas être normale ?! Je pleure et m'endors, épuisée de la situation.




Special School [Finie]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant