AN ASSASSINATION CLASSROOM FANFICTION
« - De toute façon t'es pas capable de te déclarer à lui avant qu'il ne se déclare à elle. » déclara son amie.
Un éclair passa dans le regard de la rousse, et un sourire se forma sir ses lèvres.
« - Ah ouais...
J'ai réécris la fin de ce chapitre, donc si vous avez l'impression de l'avoir déjà lu, c'est normal !
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A moitié avachie sur le fauteuil du train, la collégienne aux yeux ambrés respirait lentement, somnolente. Le transport s'était arrêté, et quitterait la gare dans une petite heure, arrivé à son terminus.
❝ - Réveille-toi... ❞
Un petit gémissement sortit de ses lèvres rosées, et la jeune fille s'étira, manquant de donner un coup dans le nez du garçon qui venait de la faire sortir de son léger sommeil. Celui-ci ne manqua pas de lâcher un petit rire, avant d'attraper de justesse son poignet, à quelques centimètres de son visage.
❝ - Tu veux me frapper dès le matin ? ❞
Son commentaire, ajouté d'une voix si douce et bienveillante, fit réagir son coeur à une vitesse plus rapide encore que celle de la lumière. Ses joues se colorèrent d'un doux rouge vif, et elle commença à bégailler.
❝ -E-Eh ? Q-Que... Quoi ? N-Non ... ! ❞
Un nouveau rire s'échappa de ses lèvres, ce qui ne fit qu'augmenter l'accélération de son coeur.
❝ -Va doucement quand tu te réveilles, je ne voudrais pas que tu fasses une crise dès le début de la journée ! ❞
Il ajouta sa phrase d'une ébouriffement de cheveux, puis rigola et enleva sa main de son crâne. Son geste fut rapide, mais calculé. Il glissa rapidement sa main le long de son visage, jusque sur sa joue, puis le long de sa mâchoire. Le souffle de la rousse devint très vite saccadé. Qu'est ce qu'elle aimait ces gestes là.
D'un geste soudain, elle attrapa la main du garçon qui était restée en suspend non loin de son visage.
Son regard se perdit dans le sien. Elle se sentait en plein dans un cliché, mais malgré tout, ce cliché était bon. Agréable.
Dans les yeux ambrés d'Isogai, elle ne reconnaissait pas la lueur qu'elle avait l'habitude d'apercevoir. Elle était là, bien sûr, et cela la rassurait d'ailleurs. Il appréciait toujours sa compagnie. Mais elle était différente. Ce n'était pas celle qu'elle aimait regarder quand elle révisait avec lui. Pas celle qui s'agitait en même temps que la petite flamme sur la bougie qu'ils aimaient allumer le soir, quand ils étaient seuls, son frère, lui, et elle.
Perdue dans ses pensées, elle ne vit pas le corps du garçon se pencher en avant, rapprochant son visage du sien. Perdue, oui, elle l'était. Totalement perdue.
Elle ne sentit pas non plus son souffle s'écraser sur ses lèvres. Son souffle chaud, brûlant. Tout aussi brûlant que l'amour qu'elle éprouvait pour lui.
❝ -Mais vous ne pouvez pas faire attention ?! ❞
La rousse sursauta, lâchant par réflexe la main du brun, se reculant vivement sur le fauteuil du train.
