« Comment était il déjà ? Pourquoi est il passé par là ce jour là ? Et surtout comment s'appelait-il ? »
C'est ce genre de question que traverse parfois la tête d'Iris surtout lorsque qu'elle s'ennuie.
Ce jour là Iris était comme d'habitude, assise sur les escaliers dans cette rue où les rayons du soleil ne passent jamais. Les joues humides car elle avait encore pleuré aujourd'hui. On était en été et ça faisait un peu plus de 3 mois qu'elle avait quitté l'orphelinat où on l'avait placé et qu'elle errait dans la ville.
Pour manger, elle attendait derrière ce supermarché qui jetait les produits non vendu dont la date de péremption était passée depuis quelques jours et pour dormir, dans le hall du bâtiment à côté de ces escaliers ou elle pleurait. Elle connaissait le code de la porte d'entrée:2301.
Iris avait 7 ans. Elle ne connaissait pas grand chose pas, pas grand monde. Elle ne souriait jamais, il y avait pas de quoi sourire de toute façon. Pour elle l'être humain est méchant et l'Homme et le roi des méchants. Les adultes sont calculateurs et les enfants des bébés gâtés,
Dérangeants , méprisants.
Quand elle était plus petite l'un de ses éducateurs a l'orphelinat lui avait révélé pourquoi elle était seul, sans père, ni mère. La mère on ne sait pas, mais le père l'aurait attaché sur une balançoire et l'aurais laissé là avec un collier en forme d'iris.Sur les escaliers elle avait toujours avec elle cette craie qu'elle avait pris le jour de sa fuite et elle dessinait, effaçait, et re dessinait ce qui lui passait par la tête quand ce petit garçon c'est arrêté devant elle en la regardant fixement.
- Tu veux ma photo ? Petit.
Expression très à la mode en ces temps-là.
- Qu'est-ce que j'en ferai et en plus j'ai pas d'appareil sur moi.
Lui répond le petit bonhomme d'une voix moqueuse.
- Ok ! Alors passe ton chemin, y'a rien à voir ici ! Rentre chez tes parents il doivent sûrement s'inquiéter.
Le petit garçon reste sans voix puis répond.
- Est-ce que tu est de ma famille ?
- Hein que..?! Pourquoi tu m'parle de ta famille déjà ? Ouh Le jeune garçon avait touché un point sensible.
- Parce que tu a les mêmes yeux que moi.
-Ah ah ah ah ! Ça faisait longtemps que j'avais pas rigolé, Hé, bouffon, j'ai les yeux verts ta les yeux marrons de quoi tu parles ? aller dégage.
- Ta les yeux gris. Et j'parle pas de la couleur Morticia, mais de ce que je vois dedans.
- Ils sont vert. Et qu'est-ce qu'il y'a dedans ? t'es sur que t'es un enfant toi ? Tu parle comme les grand et sa m'énerve.
- Gris. Toi aussi tu ne parle pas comme une fille de ton âge devrait parlé, tu parle mal alors ferme ta gueule et dit moi plutôt, qu'est-ce que le monde t'a fait ?
Iris repris son air désintéressé et vide puis répondis.
- Gris c'est pas une couleur d'yeux. Et...Rien, justement, il m'a laissé la, seule et avec rien, et toi ? Le petit garçon repris en souriant.
- Quoi moi ? Moi j'ai à peu près tout ce qu'un enfant doit avoir, j'ai n'a en vouloir au monde, je vois pas de quoi tu parle.
- Mais vraiment, casse toi.
- Enfaite j'ai vu ça dans un film hier à la télé, le héros du film a dit à la fille qu'il trouvait jolie, qu'ils avaient les mêmes yeux qu'elle et lui a posé cette question.
Et la, Iris qui juste avant voulait arracher la tête du petit garçon, pris conscience que c'était la première fois que quelqu'un lui disait quel était jolie
- Donc tu trouve les sorcières jolie ,« Morticia » c'est la sorcière dans la famille Addams non ?
- Hein euh Non ! Pas du tout ! Le petit garçon c'est fait grillé et fuis maintenant le regard d'Iris.
-Merci. Dis-elle en souriant, elle ne souriait pourtant jamais.
- Ouais ouais et comment tu t'appelle ? pourquoi t'es toute seule déjà? ta pas de famille ?
- Je m'appelle Iris. Et Non.
-Ah.
Suivi d'un blanc gênant mais de courte durée car on entendis crier.
-Elle est la !
Ça avait tout l'air d'un inspecteur, Iris était recherché pour les raisons qu'on connaît. Elle pris le petit garçon par le bras et couru avec jusque derrière un bâtiment de l'autre côté de la ville.
-Pourquoi on a couru comme ça ? qui c'était ? Demanda la petite garçon.
- Arrêt de parler.
- Ta fait quelque chose de mal ?
- Pourquoi tu parle encore ?
- Orrh bon alors qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
- On la ferme ! Il sont juste à côté.
Les inspecteurs se dirigeaient tout droit vers les enfants mais sans les voir. Ils étaient caché derrière un buisson en dessous d'une fenêtre mais il ne fallait pas rester là.
- On à qu'à rentrer dans la maison. Dit le petit.
- Ouais en plus d'une fuite de l'orphelinat tu voudrai rajouter est entrée par effraction chez quelqu'un sur mon cv non j'vais rester la et attendre.
- Snif snif , tu sent cette odeur ?
- C'est bon ça fait un moment que j'me suis pas lavé , et en plus j'ai couru ça compte pas.
- Mais non idiote, ok tu pue, mais ton odeur on s'y fait après 5 minutes, la j'te parle de la douce odeur qui émane de cette fenêtre.
- Ah, ouais c'est vrai, mais je vais rester là et toi aussi !
- Non moi j'ai faim, et en dirai qu'il y'a personne là dedans, alors, moi j'y vais !
Le petit garçon rentre par la fenêtre ouverte.
-Attend ! Eh attend moi j'arrive.
L'odeur était donc fortement attirante.
- Des cookies fait maison woaw il sont près tu crois ?
Demande le petit garçon
- Je sais pas mais restons discret jusqu'à ce que les inspecteurs... Eh mais qu'est-ce tu fait ?repose ça !
Le petit avait pris un cookie.
- Ouah hum !C'est chaud ! Mais c'est bon! Goûte tu verra.
- Non j'aime pas ça.
-Les cookies ?
-Non. Voler !
- Anhh d'accord... Et si on disait que c' était moi qui est volé ce cookie et que je te l'ai donné ? Du coup c'est pas toi qui la volé non ? Malin le petit.
- Hum bon d'accord.
Elle croque.
- Alors, alors ?
- C'est chaud... Mais c'est bon.
Dit-elle toute gênée.
- J'te l'avais dit mais t'as pas écouter, tu n'écoute jamais.
-Ok la ferme.
La porte s'ouvre brusquement.
-Mais que faite vous la !
C'était une jeune femme au yeux bleus, tellement bleus qu'on croirait voir le ciel ou la mer quand on l'a regardais.

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Juicy 🍓
Roman pour AdolescentsC'est dans cette ruelle sombre d'une ville quelconque que Iris a fait la rencontre de ce garçon qui a changé le cours de son enfance.