De la terreur à l'évasion

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Dans les années 1940, tout était différent de ce que tu peux voir désormais, j'étais encore un enfant et je vais te raconter mon histoire. À cette époque j'étais seulement un gosse mais qui pourtant avait déjà vécu beaucoup de choses horribles.J'ai connu les barbelés, les dortoirs plus froids que les émotions que les gens comme moi ont pu vivre, nous étions cobayes d'expériences juste inhumaines. J'ai été battu mais encore les marques ne sont rien par rapport au reste, mes parents et moi avions parcouru de nombreux camps de terreurs tous aussi affreux de celui de Natzweiler- Struthof en Alsace à celui de Auschwitz Birkenau en Pologne, nous allons par la suite savoir que ça allait être le pire fardeau qu'il aurait pu arriver dans nos vies. Les gardes étaient toujours sur nos dos, on avait beau être des gens de la même religion, nous n'avions pas de réelles identités à part celle d'être nommé par un numéro ou par une simple étoile, enfants comme hommes ou femmes nous n'étions rien,humiliés du plus âgé au plus jeune. Au bon matin du 2 avril 1943,les officiers allemands étaient venus dans nos dortoirs pour nous prévenir d'une éventuelle surprise sous les coups des 14 heures, excités nous ne  nous doutions pas que notre pire cauchemar allait commencer. La majorité des enfants et moi n'étions pas touchés par tout ça mais pour les adultes  la sanction se devait d'être malheureusement différente. Le crématorium II dit la chambre à gaz avait été mise en place et elle ne nous réservait bien évidemment rien de bon, les généraux avaient demandé à d'abord deux cent adultes de se mettre en file indienne chacun d'un côté , cent femmes et également cent hommes, mes parents étaient dans le lot. Nous étions traités comme des monstres mais au fond ce n'est pas une histoire de religion ou même de différentes nationalités mais le véritable problème était ceux qui enclenchaient les chambres et qui tenaient les fusils mais pas nous, on avait rien demandé à part d'être considérés comme des humains. Le 3 avril je ne vois plus ma vie comme à notre arrivé ici je suis seul, dévasté mais surtout sans parents. Un matin je décidai de m'évader peu importe les circonstances parce que je savais que mes jours étaient également comptés, une fois mon évasion faite tout cela serait derrière moi j'ai certes perdu mes parents mais moi je veux vivre pour plus tard honorer ce qu'ils étaient. Aujourd'hui 11 juillet 1983, j'ai 50 ans, désormais je marche sur les traces de mes parents et de ceux ayant vécus cette mésaventure et je me promets à chaque seconde de ma précieuse vie de rendre hommage à ces gens décédés parce qu'ils étaient différents et de me jurer que plus jamais un acte tel quel se reproduise.

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 17, 2018 ⏰

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