Enregistrement n°22

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Nous sommes sur la route. Je vois défiler toutes ces voitures, sur le chemin. Je vais chez ma meilleure amie, las-bas j'aurais la paix. Pour combien de temps l'aurai-je? Personne ne le sait. 

Je ne serai plus entre ces murs et j'aurais accès au monde qui est tout autour de moi. Ce n'est pas le plus fréquent de partir vivre chez sa meilleure amie. Les enfants en rêveraient, moi je le vis. Je suis heureuse , d'une certaine manière. Elle est semblable à une soeur , nous vivrons sous le même toi comme tel. Cependant j'arrive las bas la queue entre les jambes,  peur des reactions des autres.

C'est une lourde décision, je le sais. Cela se sent. Pour cette occasion mon père et sa femme nous rejoindront sur place. Ma mère et mon père seront tout  deux présent pour me confier à la mère de ma meilleure amie.  On ne peut pas dire que cela arrive tout les jours. Ce sont rêves de petites filles. Ils sont exhaussés,  mais pas dans les conditions que l'on espérait.
A l'instant ou la mère de ma meilleure amie m'hébergera, elle prend la lourde responsabilité de s'occuper de moi et de rester alerte à mon état . Elle le fait alors que sous son toit réside trois de ses enfants. Ce n'est pas la plus facile des responsabilité qui lui ai confié. Surtout,  je ne la remercierai jamais assez d'avoir pris cette responsabilité qui en faisait trembler d'autre.  

Le règlement est stricte.
Je n'ai pas accès à mes cachets et je les prends devant l'hôte de la maison. En vérité, sa ne me dérange pas,  on s'occupe de moi. II est vrai je suis triste que ma meilleure amie me voit dans cet état. Actuellement , je suis pitoyable.
Nous sommes meilleurs amies mais nous sommes des jeunes filles très différente. Elle représente la force même de la vie, elle a pleuré, crié mais elle s'est toujours relevée. Je ne peux pas le nier. Je me suis écroulée totalement, et la vérité est là. J'avais atteint ce stade où le ciel me pesait si fort que j'en suis venue à être abaissé  au plus proche de l'enfer.
Je ne peux plus faire marche arrière, cela fait partie de ma vie et cela à jamais.  Je ne peux rien effacer mes pleurs,mes cris , mes crises, et l'étrange sensation que mon cerveau s'alourdit. Je ne peux pas oublier tout ces sentiments. Cette noirceur présente dans mon âme. C'est tout simplement à jamais encré en moi. Je n'oublie pas cette sensation lorsque que toutes mes larmes ont coulées,  cette sensation de vide et d'épuisement. Je n'oublie pas la sensation de vouloir m'endormir pour toujours. L'envie de m'enfuir dans le néant. Je n'oublierai rien de ces sentiments. Je n'oublierai pas le regard ou les intonations des voix surprises,apprenant la nouvelle. C'est à jamais gravé en moi. Jamais, je ne remercierai assez ceux qui veulent simplement rester à mes cotés.  Quoi qu'il en soit à partir de demain, j'aurai 1H30 de trajet pour aller étudier. Ma meilleure amie habite bien loin de mon école, alors qu'avant je n'avais que 30 courtes minutes. Il reste là, le seul moyen d'être sauvée et de resté en vie c'est de m'éloigner.

Maintenant, je suis dans les quartiers nord de Marseille , l'hôte de maison est claire, je suis toutes ses recommandations. Le long du trajet jusqu'au métro, je dois ranger mon téléphone. Je n'ai pas peur, mais c'est une consigne et  je la respecterai après tout j'ai grandi ici. Il est vrai qu'on ne sait pas ce qui peut arriver, mais de manière général la discrétion et le respect et juste de rigueur.  Sur le début du trajet, je suis accompagnée ma meilleure amie et son frère eux sont pressés. Moi? Je suis très en avance. Nous sommes ensemble le temps de deux arrêts. c
C'est assez court mais amusant.  Je suis contente de ses deux petits arrêts, grâce à eux,  je ne suis pas seule . Je m'amuse à les voir ronchonner à l'idée d'aller en cour ou se chamailler entre frère et sœur. 
Les cours ! C'est vrai moi aussi je vais devoir  y aller.
Comment me regarderont les autres ?
Je ne sais pas.
Serai-je regarder avec dédain, ou comme un objet fragile à éviter car il pourrait se briser au moindre touché. Les autres oseront-ils à nouveau s'approcher?
Se sentiront-ils trahis par mon silence eux aussi?

Je sais que mes quelques amis, eux sont heureux de me voir revenir, ils m'ont envoyer des messages. J'ai également du refuser des visites, par manque de temps. Il y a une chose dont je suis fière c'est que j'ai de vrai amis. Mais les autres comment vont-ils réagir? J'ai un peu peur. Je suis sortie du métro,le lycée n'est qu'à quelques mètres. Ma vie de lycéenne changera-t-elle? Les autres m'effraye, auront-ils peur de moi? Me regarderont-ils de haut? Je ne sais pas.

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 21, 2020 ⏰

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