Weedream Bar // Larry Stylinson [Terminée]

Chapitre III : WeeDream

Point de vue Harry Styles.

    La musique est forte, elle résonne dans ma tête, et tambourine dans ma poitrine. Elle me fait danser, elle me fait me déhancher. J'aime cette musique électro, elle me fait voyager. À moins que ce ne soit cette petite pilule bleue qui m'emporte avec elle. Ou alors cette poudre blanche que j'ai reniflé en début de soirée. Oh et puis merde, je plane, je suis tellement bien tout là-haut. Je crois qu'il y a un feu d'artifice même... Ah non, ce sont les lumières de la scène. Je suis tellement bien sur la scène, à moitié-nu ou alors à moitié-vêtu je ne sais pas trop. Tous ces hommes face à moi m'excitent ! Le petit blond là-bas, dans le fond de la salle, il me regarde. Ils me regardent tous. J'ai envie d'enlever mon boxer. Non je dois le garder, mais je peux le descendre à moitié je pense. Oh et si je passais mes mains à l'intérieur. Ouais faut trop que je me touche là, j'ai trop envie. Et j'ai chaud aussi, enfin je crois. Ça tourne tellement dans ma tête.

    Des mains se déposent sur les miennes, à l'intérieur de mon boxer. Un torse chaud se colle à mon dos. Une érection imposante frôle ma cuisse. Louis... La musique emporte nos corps, elle nous fait danser en rythme, nous balancer de gauche à droit l'un contre l'autre. Je retire mes mains de sur mon sexe et pose la droite sur la hanche de Louis derrière moi, pour le rapprocher encore plus. Je fini par me détacher de lui, je le contourne et me dirige vers la barre verticale au milieu de la scène. Je l'agrippe de la main gauche et fait plusieurs fois le tour. Je m'y accroche des deux mains et l'encercle de mes jambes. Je laisse volontairement mon entre-jambe s'y frotter, je cambre même mon dos, laissant ma tête tomber dans le vide. Je ferme les yeux, je me laisse porter par le son envoûtant de la musique, je ne sens plus trop mon corps, mon cerveau n'est pas apte à réfléchir, je veux juste voler.

    Des mains douces encadrent mon visage. Je sens son souffle parvenir jusqu'à moi, je n'ouvre toujours pas les yeux, je veux rêver. Ses lèvres chaudes et douces déposent un léger baiser sur mon front, mon nez et enfin sur ma bouche. Je souris quand je comprends qu'il m'embrasse à l'envers, je reprends mon sérieux lorsqu'il pousse sa langue à entrer dans ma bouche. Je laisse mes lèvres fermées, je l'oblige à forcer le passage. Puis mes jambes cèdent, je repose mes pieds sur le sol. L'échange se brise, je me redresse. Il me retourne, il me pénètre de son regard azur. Soudainement, il agrippe mes cuisses et je saute sur lui. Mes bras enlacent son cou, mes mains fourragent ses cheveux en bataille, les siennes prennent place sur mes fesses, laissées découvertes par mon boxer, pour me maintenir. Mes jambes se croisent autour de lui, je plonge mon regard dans le sien alors qu'il lève la tête vers moi. Je crois qu'il tourne sur lui-même ou alors qu'il s'avance vers la salle. J'ai envie de lui comme ce n'est pas permis.

    Son regard me transperce, j'ai l'impression qu'il lit en moi, qu'il a accès à toute mon âme. C'est peut-être le cas. Je ne vois en lui qu'une personne blessée, qu'il tente tant bien que mal de cacher. Qu'est-ce qu'il me cache derrière tous ses mensonges. Puis tout se brise, je perds le contact, la musique change, elle est encore plus forte qu'avant. Elle envahie tout mon être. Je rentre en transe, à moins que je n'y étais déjà. Je le veux, son corps, son âme, lui tout entier. Louis !

    J'aperçois derrière lui Sam, il a l'air d'exiger quelque chose. Je ne sais pas trop, hormis Louis tout est flou autour de moi. Il est peut-être temps d'aller danser dans la salle, d'aller flairer le bon gros riche pour qu'il nous en mette plein le slip. Je me détache du mécheux et le tire avec moi, on saute de la scène. J'espère que mon hypothèse est la bonne, sinon je vais me faire prendre avec force. Je crois que tous ces hommes crient, mais je ne sais pas pourquoi. Certains sortent leurs billets, d'autres ouvrent leur chemise. Mais c'est ce blond qui m'attire dans le fond, il n'est pas comme les autres, il sirote juste tranquillement son verre. Je commence à tirer Louis en sa direction mais lui m'emmène déjà vers l'autre bout de la salle. Peut-être a-t-il vu une proie plus intéressante. Mouais.