La lettre (prologue)

177 9 3
                                    

Le temps était à la douceur dans ce magnifique crépuscule, le ciel rosissait de gène devant le charisme du soleil. Ledit soleil retournait lentement à la terre, évitant la lune, femme jalouse et possessive. Ses rayons rejoignaient innocemment le doux visage d'une jeune femme qui, ignorant l'étonnant spectacle se déroulant par sa fenêtre, préférait continuer son épais livre dont la couverture semblait prête à lâcher.

Les genoux repliés, entourant le livre comme une mère couvant son enfant, et ses bras enroulés autour de celui-ci, l'adolescente semblait n'être qu'une statue tant elle était immobile, elle n'élevait qu'une de ses fines mains légèrement bronzées pour tourner les pages jaunies, l'action se faisant avec une grâce étonnante, sûrement inconsciemment. Et parfois un soupir s'échappait de ses lèvres rosées et faisait s'envoler l'une de ses longues mèches bouclées, la faisant rejoindre ses consœurs qui entourait le visage de l'ange d'un halo châtain. Ce visage fin était recouvert de légères et presque imperceptibles tâches de rousseur qui lui donnaient un air poupon. Son nez était tout aussi fin, légèrement en trompette, il lui donnait un air tout aussi enfantin. Même ses longs cils bruns entourant des yeux chocolat aux étranges reflets dorés confirmaient ce fait or la flamme de connaissance, d'intelligence et de bravoure qui virevoltait dans son regard renversé cette idée. Cette flamme était sans doute causée par la bougie au côté de la femme. Rouge et dorée, la bougie dégageait une odeur de chocolat chaud et de vanille, un étrange mélange mais qui s'accorder pourtant ici à merveille. Un froncement de sourcils apparut sur le visage de l'ange brun qui releva la tête en entendant une voix féminine :

«Hermione ? Tu peux venir s'il te plaît ma chérie ?

J'arrive Maman ! » cria ladite Hermione.

Elle soupira avant de placer son marque-page favori qui était une photo d'elle accompagnée de ses deux compères à leur école, ils se chamaillaient dans la neige puis ils firent des anges dans la neige, un air heureux sur le visage. Elle ferma donc son livre, descendit du rebord de sa fenêtre auquel elle s'était perchée, place fortement privilégier depuis plusieurs années, et rangeant le bouquin, elle quitta la pièce et rejoignit ses parents qui l'attendaient dans le salon, la télévision allumée sur les informations récentes, principalement des histoires de meurtres et de disparitions mystérieuses. Elle s'assit face à eux, après leur avoir fait un câlin chaleureux, et les regarda avec curiosité :

« Ma chérie, on a quelque chose à te dire...., commença Jane.

Qu'est-ce qu'il y a Maman ? Questionna Hermione.

Tu sais que l'on t'a récupérée alors que tu avais été laisser sur le bord de la route lorsque tu étais encore un bébé, répondit Ian.

Oui Papa, vous me l'avez dit six cent fois au moins, le coupa l'adolescente en roulant des yeux.

Et bien justement, continua Jane, hésitante, il semblerait que tes véritables parents veulent te rencontrer et t'expliquer la raison de cet abandon. »

Hermione écarquilla les yeux et les fixa, hésitante :

« Vous vous fichez de moi, c'est ça ?

Non » répondit son père en lui tendant une lettre, ou plutôt un parchemin, qui avait été semblerait il, fermé avec un cachet de cire.

Hermione la récupéra et commença à lire en marmonnant des « sorciers ? »,« non d'un hippogriffe » et « conneries ». À la fin de sa lecture, elle regarda ses parents adoptifs, fait qu'elle avait accepté et que même ses meilleurs amis connaissaient. Ses joues se mirent à rougir, pas de gêne, non, mais d'une colère longtemps retenue :

« Pourquoi maintenant ?! En pleine guerre ?! Des sorciers ?! hurla la jeune femme, furieuse.

Mione....On ne sait pas, si tu ne veux pas les rencontr..., tenta de répondre Jane avant de se faire couper par sa fille adoptive.

Je vais y allée.

...er, tu n'es pas obliguééééé...que...quoi ?

Je vais y allée », répéta Hermione avec un air déterminé.

Jane soupira et regarda la brune avant de lui dire que c'était sa décision. Ils continuèrent à en parler quelque temps puis ils dînèrent et Hermione se retira dans sa chambre où elle rédigea avec efficacité une lettre concise pour ses deux meilleurs amis. Elle la confia à la chouette que Kingsley lui avait laissé pour qu'elle reste en contact avec l'Ordre et ouvrit la fenêtre pour la laisser s'envoler.

--------
Salut, merci d'avoir pris le temps de lire ce prologue de ma nouvelle fanfic, j'espère qu'il vous aura donner envie de lire la suite et de me laisser un commentaire.
"Tu es des Nott" ne sera pas vraiment romantique, il y aura sans doute des couples mais ils mettront sensiblement du temps à se créer puisque que je veux surtout axée cette fic sur la relation entre Hermione et ses deux familles.
Je vous remercie encore une fois et vous donne rendez-vous pour le prochain chapitre.

Tu es des Nott.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant