J'ai croisé une rose qui fleurissait à peine.
Son parfum m'attirait et m'a plu. Quelle aubaine !
Elle dansait et riait sous les sables des dunes.
Elle était innocente, cette enfant de la lune.Comme le temps passait, je suis resté près d'elle.
Le vent soufflait plus fort, comme une tarentelle.
Elle grandissait la rose ! Ses pétales tombaient.
D'autres naissaient plus, plus fruités que des baies.Je voyais une plante, une bien mauvaise herbe.
Dont maintenant l'odeur me provoque la gerbe.
Et ce grâce à la rose et à son doux parfum
Tantôt bleu, tantôt blond et câlinant la faim.Mais un fils de putain a cueilli cette rose
Bien plus rapidement et plus facilement
Que moi, hélas. Fais chier ! Je l'aimais tant pourtant...
Et lui, même fanée, jamais ne la repose.