Détention Artistique

Détention Artistique - Fin

Bienvenue à toi, cher lecteur !

Je publie "Détention Artistique" ce 25 décembre 2018 comme un cadeau de Noël.

Bon, j'avoue, comme cadeau, j'aurais pu faire plus... joviale. 

Mais ce petit OS de 15 000 de mots, j'en suis assez fière, alors voilà... Je pense que c'est le meilleur que j'aurais pu vous donner (oui, en fait, c'est un peu long... Bon courage et bravo à ceux réussiront à tout lire d'un coup.)

Avertissement : contient quelques vulgarités et quelques scène ne sont pas recommandés pour âmes sensibles. 

Avant de commencer, je tiens à de nouveau remercier @Dune_Carrez qui a chanté cette version de l'opening dans l'ambiance de cette fanfic. Je mets sa prestation en début de chapitre, n'hésitez pas à vous abonner à sa chaîne si le cœur vous en dit (sa voix est tellement merveilleuse dfbfdjbghjfdbg).

Je pense que pour le blabla, ça sera tout... AH NON :

Joyeux Noël à tous.

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La brise était légère, balayant ses cheveux d'arrière en avant. Il faisait frais ; il faisait nuit ; les minuscules courants d'air caressaient son corps vêtu d'un simple haut à manches courtes.

Un mince sourire aux lèvres, on pourrait croire à une innocente promenade nocturne.

Cependant, il n'était pas raisonnable de sortir dans une tenue pareille.

Il n'était pas non plus raisonnable de marcher pieds nus sur ce rebord.

Il était encore moins raisonnable de sauter dans ce vide.

C'est un mal qui le ronge. C'est un mal qui le dévore.

Du plus profond de son être, il sent son ventre se tordre à nouveau, mais il est incapable de pointer une cause du doigt.

Alors qu'en réalité, si, il le sait. Il sait pourquoi il se sent si mal. Il sait parfaitement pourquoi il a maintenant envie d'évacuer son repas d'une heure plus tôt. Pourquoi ses mains tremblent malgré sa détermination d'agripper son stylo. Pourquoi il a l'impression de perdre sa raison, tout simplement.

Mais tout ça, ce n'est nulle part ailleurs que dans sa tête. Ça va passer, comme d'habitude.

Il doit juste ne plus y penser, et faire ce qu'il sait faire de mieux : dessiner.

Étonnement, Nathaniel a réussi à mener une vie banale, tranquille. Il poursuit des études en aucun_intérêt_de_le_préciser pour pouvoir faire si_cela_lui_tenait_vraiment_à_cœur_je_l'aurais_dit plus tard. Tout est question de se fondre dans la masse, de passer inaperçu. Ce n'est en aucun cas une manière de vivre qu'il avait choisie. Encore moins un engagement personnel pour une cause quelconque.

Il n'apprécie pas les gens – la plupart – parce que ce sont des gens, justement. Il se fait le plus petit possible pour se garantir le plus de tranquillité possible. Il a changé de coupe de cheveux pour quelque chose de plus banal parce qu'ironiquement, utiliser sa masse capillaire pour se rendre discret lui avait conféré un charme non souhaité. Y en a un peu marre d'entendre une voix vicieuse, dans sa tête, à chaque fois qu'il rencontre quelqu'un lui murmurer sensuellement un "Y a moyen".