GASHIIR - Premier cycle : Soldat

2.

| AVANT L'ALAJURA |

Alors que je descendais la gigantesque pente avec précaution, je ne pus me retenir de faire usage de magie, elle est utile, tellement utile, un si grand pouvoir dissimuler dans de simples mots dans une langue poétique et prodigieuse.
-"VHAUSS"
Après avoir prononcé ses mots, mes pieds se mirent à glisser sur le sol descendant. J'allais effectivement et de façon significative beaucoup plus vite, plus besoin de descendre doucement et de s'accrocher pour descendre. Il y avait peut-être un problème tout de même. J'allais vite, de plus en plus vite, beaucoup trop vite. 
Si "Vhauss" veut dire glisser, j'avais donc choisis une capacité me permettant de descendre sans difficulté, c'est ce je croyais. Si en effet, je glissais, le glissement était donc de plus en plus fort et j'avais en résultat de plus en plus de mal à voir les obstacles, je déviais presque toujours de justesse et grâce à la chance. 
J'arrivais au bout et je ne connaissais qu'un seul moyen d'arrêter ma course, certes déplaisant, mais c'était le seul.
Je me positionner devant un arbre et fonça tout simplement sur celui-ci.

Un bruit incroyable se fit entendre, j'avais essayé d'amortir le choque en sautant et en posant, les premières, mes pieds sur le corps de l'arbre. Cependant, la vitesse était si forte que je perdis mes appuis et me cogna la tête violemment.

Enfin... Mon front saigné, mais je n'étais pas spécialement en danger et absolument pas préoccuper. Il ne me vint même pas à l'esprit, d'essuyais le sang qui s'était rependu sur mon visage. J'avais enfin atterri et je pouvais poursuivre mon voyage ! 
À l'entrée de la ville y avait un panneau gigantesque, il était écrit en grande majuscule, "Bienvenue à Leoveal". 
Je savais donc ou j'étais, dans une ville installé juste en dessous d'une gigantesque forêt, c'est probablement comme ça que je continuerais de la qualité ! C'est le mieux, vu que je ne risque pas de m'attarder ici.
La ville était bizarrement verticale, pas d'angle, juste une gigantesque route droite. Les magasins et les maisons se fusionnaient presque. 
Je lâchais un sourire amusé quand je vu un chat totalement blanc en train de sauté de toit en toit, il chassait l'un des siens. Une vengeance ? Un jeu ? Une course ? Tant de perspectives à s'imaginer être un simple félin.
J'aime beaucoup les chats, surtout quand ils sont loin de moi, je les aime, mais les détestent peut-être et probablement tout autant. Parce qu'ils sont beaux et mignons, mais parfois assassins et emplis de fureur.
Après avoir marché un peu, j'aperçus un bar à ma gauche le "Ciscico-Bar" j'en avais déjà vu au moins deux depuis mon départ du nid. C'était une enseigne assez populaire pour s'implanter même ici. 
Cependant, sans que j'explique pourquoi j'ai esquivé par deux fois donc d'y aller me désaltérer ou m'amuser. Je savais qu'il faisait aussi cabaret, ce n'était pas ça qui me déplaisait... C'est juste que je sentais comme une impression de saleté, des hommes sales et sans emplois, battant leurs femmes pour la simple raison qu'ils sont misérables et ne peuvent frapper rien d'autre. C'était le genre de refuge de ses individus. 
Mais pourtant j'étais décidé à aller voir cette fois-ci de moi-même.
"J'irais ce soir" me dis-je très fort intérieurement. 
Après avoir pris de quoi me désaltérer grâce à l'argent des bandits, je m'installer sur une terrasse.
Je n'avais pas remarqué un détail très important. Si la ville était une ligne droite gigantesque sans virage, la ville était entourée par des murs de chaque côté, j'avais l'impression d'être dans une cage. De plus, quand je captais les regards de certains habitants, il y avait comme une gigantesque féroce aura d'effroi qui se fonder dans l'atmosphère.
Certains visages étaient aussi horribles  qu'extraordinaire. Ils avaient comme des expressions totalement marquées à l'extrême, imprimé sur leur visages Quelques-uns étaient de plus accompagnée de nombreuses rides cela rendait leur visage encore plus hideux et malsain.
J'avais comme un frisson lorsque la dame était venue m'apportait mon café.