L'enfant des faiseurs de mondes.

sixième lettre

Cher Universo,

Cela fait une éternité que je ne t'ai pas parlé. Je n'en ressentais pas l'envie, le besoin. Rien de nouveau. Si, j'étais heureux. Je n'ai pas vu Undoer depuis la dernière fois. Je l'ai entendu, dans le lointain, mais rien de plus. Rien de notable.

Et j'ai rencontrais cette fille. Elle est magnifique. Je l'aime beaucoup. Paĉjo ne sait pas. Il ne sait rien. Il n'a pas idée. Panjo sait. Elle se doute. Je ne lui ai pas vraiment dit. Elle n'aime pas l'idée. Elle pleure beaucoup. Elle a peur que d'autres soient mauvais avec moi. Quand elle me parle ainsi Undoer se poste à ses pieds. Il me regarde et ça me glace le sang. Quand je me suis éloigné il m'a suivi. Il s'est mis sur mon dos, il est très lourd quand paĉjo le nourrit. Il me sert encore la poitrine, tout le diaphragme. J'ai envie de pleurer mais personne ne doit le voir. Alors j'ai écrit à cette merveille. Je me sens en sécurité quand je suis avec elle. Je n'ai pas eu envie de l'appeler. Je lui ai dit, juste par écrit. Et ça va un peu mieux. Je peux tout lui dire. Et elle me parle un peu quand elle va mal. Elle a une sorte d'Undoer elle aussi. Le sien est vicieux, il ne se montre pas souvent. Il s'est montré 3 fois devant moi. Il est souvent avec elle mais comme il ne prend pas de place il se cache facilement dans ses poches. Le mien est plus volumineux. Elle le cache alors que moi je me laisse complètement aller lorsque Undoer s'en prend à moi.

Les larmes brûlent,

Infano.