1.Une drôle de fille.

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Je m'appelle Emilie, j'ai 17 ans. J'ai attrapée mon cancer il y a quatre mois. Plus de sentiments, aucun ressenti.
J'ai mal. Mon souffre douleur n'est rien d'autre que moi même. Je ne réfléchis même plus. Je pense juste a ma triste vie de comment elle va se terminée.
Il n'est que dix heures cinquantes sept du matin et je pense déja à ce que sa fait de mourir, comme quoi je suis pas nette comme fille.
Je dois l'admettre, avoir le cancer du sein n'est pas facile tous les jours. Surtout quand je sens que mon sein gauche est à moitié en décomposition.
En décomposition... Oui, on peut dire ça comme ça.
Quand ma mère avait appris que j'avais un cancer, elles s'est mise à pleurer toutes les larmes de son corps. Ce qui m'avait fait pleurer aussi parce que je déteste voir ma mère pleurer, bref, c'est un cercle vicieux.
La plupart des gens ont 50% de chance de mourir après un cancer. Moi je me dis que je peux faire parti de l'autre moitié qui reste en vie sans problèmes. Il faut voir la vie positivement comme dirait ma mère.
C'est sûr qu'il m'est arrivée que du positif jusqu'à maintenant..
Mon père s'est fait tué par un cinglé lors d'un attentat dans un train au moment oú il revenait de l'armée pour venir passer le peu de vacances qu'il avait avec nous, j'avais 4 ans. Mais à part ça il faut rester positif!
Ma mère a toujours tout fait pour que je ne me sente pas malheureuse que je ne manque de rien et pour tout ça je ne la remercierais jamais assez. Je ne pourrais pas vivre sans elle, elle compte énormément pour moi.
Bref passons.

Une fois par semaine je vais à l'hôpital pour faire mes prises de sang. Bon je dois dire qu'à force on s'habitue à avoir une seringue dans la veine du bras tous les mercredis après-midi. J'adore mon infirmière, Angélique, elle s'occupe tellement bien de moi. Elle est tellement gentille et douce comme femme. Je la trouve tellement magnifique avec ses longs cheveux noirs attachés en queue de cheval, son visage parfaitement maquillé, ses grands yeux verts et surtout son grand sourire. Cela fait trois mois qu'elle s'occupe de moi et franchement depuis que c'est mon infirmière je me suis attachée à elle comme si c'était ma grande soeur enfaite.
- Tout va bien?, me demande t'elle en m'enfonçant une seringue dans la veine du bras.
-Oui ça va, lui répondis-je toute souriante même si cette seringue me fesait un mal de chien.
Une fois la prise de sang terminée j'ai dis au revoir à Angélique puis je suis partie rejoindre ma mère qui était en train de prendre un truc à voir dans le distributeur dans le hall de l'hôpital.
-Tu veux quelque chose?, m'a t'elle demandée.
-Non ça va merçi maman, lui ai-je répondis-je.
Je lui ais souris puis nous sommes sorti de l'hôpital pour nous diriger vers la voiture. Maman l'as mit en marche puis mit la radio.
Sur le chemin du retour j'observais les gamins faire du roller avec leur deux parents. Ce qui m'as fait couler une larme car je n'ai jamais pu faire une activité de ce genre avec mes deux parents réunis.
Une fois rentrée, je vais directement dans ma chambre pour m'étaler tout mon long sûr mon lit car je suis épuisée, tellement épuisée que je finie par m'endormir. Quelques heures plus tard je sens ma mère qui me secoue légèrement:
- Emilie, réveille toi il est 19h je t'attend à la cuisine pour manger, je te laisses 15 minutes pour que tu puisses prendre ta douche.
Après ça elle est sortie de ma chambre pour aller au salon. Je me lève puis je vais à la salle de bain encore un peu à moitié endormie. Je me regarde dans le miroir comme à chance fois.
Je suis plutôt petite et mince avec des cheveux bruns qui m'arrivent en dessous des épaules, j'ai des taches de rousseurs sur mon visage ainsi que des yeux marrons fonçés presques noirs. Après m'être regardé dans le miroir je đécide enfin d'aller me doucher. J'étais épuisée et je ne savais même pas pourquoi.  Une fois dans la douche, j'allumais l'eau, elle était très chaude ce qui m'as détendu dès son contact avec mon visage. Soudain, j'entendis ma mère crier j'ai su alors qu'il fallait que je me dépêche. Une fois rincer je suis vite sortie de la salle de bains avec une serviette sur mes cheveux trempés et un tee-shirt trop grand sur moi qui me collait à la peau vu que je m'étais mal séchée.
J'arrive enfin dans le salon, ma mère me comtemple d'un air mécontent:
- Escuse moi maman je n'ai pas fait attention à l'heure j'étais tellement absorbée par mes pensées que...
- Que sa ne se reproduise plus c'est clair?!, me dit-elle en haussant la voix ce qui me fit peur sur le coup.
- Oui, je suis désolé, lui répondis-je tête baissée.
- Bon aller on oublie viens là, me dit-elle en ouvrant les bras je m'y indroduit puis elle continua à me parler doucement:
- Je suis tellement nerveuse en ce moment j'ai tout le poids du travail qui me perturbe je fais que bosser sans jamais prendre de pause.
Je la regardais puis continuais à la serrer fort contre moi ce qui, je le sentais, la réconfortais d'avantage.
Sa faisait plusieurs semaines que ma mère et moi on ne s'était pas fait de câlin comme celui-çi et franchement sa fait du bien, beaucoup de bien.

Un cauchemar réalisé [EN COURS D'ÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant