toi, mon heureuse et inépuisable merveille, tu nappes mon cœur d'un tissu d'allégresse. Quand l'Humain m'accusera de pêcher, tu dessineras, à l'encre de mes larmes, un cosmos d'âmes bienveillantes.
Lorsque dans la nuit, le vent se mettra à me chuchoter des douleurs, tu le saisiras, et pourchassera dans les feux de l'enfer. Quand je me sentirai poussière, dans l'abîme de cette galaxie, je me souviendrai de toi, de ton parfum fleuris, qui se mêlera au flot ma passion.Tu seras près de moi, quand je quitterai ma fenêtre pour rejoindre les anneaux de Saturne, et me frayeras un chemin parmi ces êtres sans un brin d'humanité. Tant dis que je jalouserai les roses, tes mains d'un blanchâtre pur, agripperons mon cœur, et en un instant, cultiverons mon authenticité.
Alors hier, comme encore si souvent aujourd'hui, je me confesses à toi, plus qu'à personne d'autre. Tu veilleras tard aux abords de moi, quand Lune trouvera chaussure à son pied, et s'ennuiera de mes leurs. C'est dans un élan de sincérité véritable, que je t'envoi mes remerciements à flots. J'ose espérer que tu continueras, de ta plus douce symphonie, bercer mes plus saintes colères.
A mon amie imaginaire, Marguerite.