chap 13 : week-end à 2

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La troisième semaine arriva enfin pour Milo, on lui enlevait ses plâtres. C'est pas trop tôt, j'en pouvais plus moi ! Il se plaignait H24, un vrai gamin ! Mais ça veut aussi dire que je vais devoir rentrer chez moi, et en fait j'aimais bien dormir avec Milo.


« -je vais vous donnez des béquilles pour les premiers jours. Au début vous n'allez pas avoir confiance mais c'est une réaction normal, il faut réhabituer vos muscles à fonctionner et ne pas avoir peur. D'ici une à deux semaines vous pourrez courir autant que vous voulez. »


Lui explique le médecin. Il prend les béquilles, je me lève pour le ramasser si il tombe. Assez sur de lui il commence à marcher mais trop sur de lui il tombe. Pour une fois que ce n'est pas moi !


« -ah la vache c'est chaud ! »


S'exclame-t-il. Mais bon avec les béquilles il s'y habitue vite. Puis on rentre chez lui et il se glu à son lit.


« -du coup tu repars chez toi ce soir ?

-bah tu n'as plus besoin de moi. »


Et oui, il y a même une fin pour les meilleurs choses. Ça va faire bizarre de ne plus avoir une personne qui bouge tout le temps, qui me prend pour son oreiller pendant la nuit. Mais d'un autre côté...mon corps aussi m'a fait remarquer que j'aimais beaucoup Milo...et ça bah c'est très gênant mais il ne semble n'avoir rien remarqué, tant mieux parce que même si se sont des choses naturelles...c'est aussi les plus gênantes du monde.


« -Milo ?

-quoi ?

-mes parents sont absents le week-end prochain...si ça te dérangerai pas de...

-nan t'inquiètes,ça me fais plaise' !

-cool, merci »


Au moins on pourra dormir ensemble à ce moment là. Je rentre donc chez moi. C'est bizarre c'est tout calme maintenant. Et je me mets à penser à la semaine prochaine. Et si avec Milo on...ou la la ! Faut que je refroidisse mes hormones ! Mon cœur s'emballe mais je peux pas penser à autre chose. Eh bah il fait chaud, faut que j'écoute de la musique et que je me change les idées !


Pendant quelques jours Milo ne se séparait d'aucune façon de ses béquilles. Mais il n'en eu plus besoin très vite. Je le soupçonne même de s'être un peu forcé, lui qui veut toujours bouger.

Mais bon au moins il pu courir très rapidement, en quelque jours même, soit il a un mental énorme soit c'est parce qu'il est totalement inconscient.


Le week-end arriva finalement très vite. J'ai dit à Milo de venir pendant l'après-midi. Pendant ce temps j'en ai profité pour ranger ma chambre, vous pouvez m'applaudir merci ! Mais et si ce week-end était le dernier ? Oui je résonne comme ça maintenant.


Je pense que...oui aller si je n'ose pas, il se passera rien ! Aller je mets mes matelas par terre comme ça on pourra dormir ensemble et... bref. Mes parents on fini leurs bagages et m'appelle.


A 15h j'entends Milo arriver.


« -t'arrive plus tôt que je le pensais.

-bah tu vois, je progresse.

-lentement...

-mais surement !

-pff...

-cache ta joie. »


Je souri mais je n'ai pas le temps de le faire entrer, ma mère arrive pour rejoindre mon père dans la voiture.


« -tiens Milo,on va en week-end, je te charge de veiller sur mon bébé Camus.

-oui m'dame !

-m'mannn, je suis plus un gamin !

-pour moi si, aller on rentra demain dans la soirée »


Enfin mes parents s'en vont.Je vois Milo sortir une cigarette, quoi ?! J'ai pas enlevé tout les paquets qu'il y avait dans sa chambre ?! Enfin pas de ça ici ! Je lui retire donc de la bouche.


« -mééééh...

-pas de ça chez moi.

-aller ça fait une semaine que j'ai pas fumé.

-très bien,continue sur ta lancée. En plus après tu pues et t'a le goût de cendre dans la bouche.

-bah je prends une douche et je me brosse les dents. Et puis sinon je serai grognon toute la soirée.

-non c'est non,donne moi ce paquet.

-non ! Déjà qu'ils ont tous disparut pendant que t'étais chez moi...

-d'ailleurs j'ai galéré à tous les trouver.

-sans coeur...

-suicidaire.

-dans ce cas je rentre chez moi.

-je marche pas au chantage et puis tu le fera pas.

-nan c'est vrai,mais aller au moins une toute petite petite petite, et je fais tout ce que tu veux après !

-genre tout ce queJE veux ?!

-euh...

-okay, tiens.

-nan mais pas des trucs chelou non plus... »


Pendant qu'il était en train de négocié j'en ai profité pour lui piquer son briquet dans sa poche droite. C'est pour ça que j'ai accepté. Je rentre et le vois galéré du coin de l'oeil.


Il rentre à son tour, il tire une de ces têtes ! C'est beaucoup trop drôle !


« -bah alors,tu fumes pas ?

-ah ah très drôle.Tu sais à quel point tu peux être chiant ?!

-parce que tu ne l'es jamais ?

-bah non.

-bien sûr, monsieur le râleur.

-genre moi ? Râleur ?

-bah oui toi, tu vois quelqu'un d'autre ? »


Et susceptible en plus !



je t'ai jamais aimé !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant