La fille du bus

Société

2100. Une ère rythmée par les pulsions technologiques. Tous les résidents de cette planète y sont désormais dépendants. La science s'était ralliée aux Etats du monde entier depuis maintenant de longues et douloureuses années suite à une guerre nucléaire qui avait eu lieu il y a 20 ans, causant des dégâts considérables sur la Terre et les vivants. De nombreuses bombes lancées en partie par les états américains et asiatiques, ayant heurtés la planète rendirent les zones visées complètement inhabitables. Ce conflit qui avait causé l'hécatombe avait réduit la population de moitié. Le continent européen n'accueillait plus que 370 millions d'habitants. Cette alliance vénéneuse avait pue naître grâce aux avancées colossales qu'avait fait les chercheurs du 21° siècle. On aurait pue croire à un monde utopique, mais cette histoire union avait pris des proportions titanesque. Une partie de la société avait cherchée à se rebeller contre les idées qui avaient été divulguées à cette époque. Beaucoup de ces personnes avaient mystérieusement disparues. Le gouvernement avait malencontreusement oublié d'avertir la population de ces incidents, d'après eux. Pour la partie la plus chanceuse de cette expédition, elle était réapparue aussi mystérieusement qu'elle avait disparue. Leurs yeux paraissaient vides, et leurs démarches nonchalantes. Il était interdit de leur poser des questions sur leur sort, sous peine de subir le même destin qu'eux. Pour l'autre fragment, il n'avait jamais refait surface, et l'affaire fut vite étouffée. Le régime, déjà omnipotent n'avait fait qu'empirer. La population, étant rassemblée dans des parties exigu de la Russie de l'Est, et des Pays-Bas, il était facile aux scientifiques et aux dirigeants du continent d'appliquer leur lois de plus en plus austère et rigide. Le gouvernement, jusqu'à la parfaitement démocrate s'était peu à peu transformé en état totalement dictatorial. Aucun mois ne pouvait se dérouler, sans accueillir une nouvelle loi, toujours plus excessive. Au départ, la science et la technologie ont peu à peu remplacé les Hommes. Le chômage à alors grimper en flèche, et de nombreuses famines se sont fait ressentir. Le gouvernement s'est alors empressé de distribuer des quantités de nourritures suffisantes pour éviter toutes rébellions de la part de la nation. La collectivité s'est alors vue dans l'obligation de se plier à cette réforme. Chaque centimètre d'herbe s'est vue remplacer par le béton et les tours toujours plus hautes. C'est la que le formatage de la population à commencer. Ils étaient comme drogués aux paroles de ses charlatans de plus en plus puissants et avides de pouvoir. Leur techniques étaient secrètes, mais une partie du peule était persuadée que les paroles n'étaient pas la seule cause de ce changement. Une récompense était promise aux personnes déshumanisées qui arrivaient à repérer les Hommes encore pourvus d'une once d'âme. A ce stade, on aurait déjà pu penser que la fin de l'humanité était proche. Mais tout n'est aller qu'en empirant. De grands dômes opaques se sont dressés au dessus des villes. En périphérie, le seul endroit on l'on pouvait encore respirer l'air naturel, on pouvait observer une quantité immense de nuages qui recouvrait la totalité du ciel. La lumière filtrait difficilement, tout était devenu sombre. A l'intérieur des dômes, appelé « cages » par une partie de la population censée, les lumières reproduisaient le jour et la nuit. L'intensité des éclairages et la durée du jour artificiel variait d'un jour à l'autre. Il était compliqué de se déplacer dans l'ancien monde sans une machine pour s'éclairer. De toute façon les zombis n'avaient aucune raison de s'éloigner de ce qu'on pouvait de qualifier de leur base. Pour les autres, se cacher était la seule solution pour survivre. Ils étaient traqués comme des lions en fuite. Mais pourquoi nous empêcher de voir le ciel ? Petit à petit, les dômes devinrent plus sécurisés, et en sortir devint alors presque impossible. La plupart des personnes qui avait essayer, avaient été arrêtées et personne ne les avait jamais revues. L'émoi est tombé peu de temps après, les habitants des dômes étant obligés de se tordre une nouvelle fois à ces folies. Les écoles furent vites désertés. En effet, le peu d'enfant qu'il restait encore sur la planète ne s'enrichissaient plus. Ils ne cherchaient pas à connaître la composition et la position de la Terre d'Autrefois. Mais savaient-ils seulement ce qu'il s'était passer? Encore une fois, les hommes du pouvoir cherchaient à cacher cette partie de l'histoire pour éviter toutes rébellions de la part de la génération future. Et puis, les métiers exercés par l'Homme avaient désormais tous été remplacés par la technologie et les robots. La vie de la population devint vite monotone. Les gens du peuple sortait de chez eux seulement pour aller chercher leurs vivres. Les enfants sortaient rarement jouer avec leurs amis, ou n'en avait pas. Le contact humain était de plus en plus rare. Le contact avec l'air naturel n'était plus qu'utopique. Mais ça, encore une fois ça n'avait l'air de ne déranger personne.