Attendrissement tu ne désires pas,
Désolation tu ne conçois
La seule chose acceptable :
Est ta propre défense
Pourtant, jamais tu ne l'utiliseras
Tu aimes souffrir,
Tu souhaites mourir.
Rien d'autre ne te satisfera
Que souffrance et déviance.
Particulièrement instable,
Tu voudrais quelquefois
Sortir de ce combat.
Supplice chasse la raison,
Rage chasse la passion,
Tu sors alors de cette pression
Avec le début de la crevaison.
La tendresse a disparu,
De l'attendrissement tu t'es défait
La cruauté l'a désormais emporté
Mais tout cela ne concerne que toi
Car tu seras toujours présent
Pour ceux qui en ont l'envie
En veillant à leur survie
Et en étant cicatrisant.
Pourtant, tu as perdu la foi :
La foi de te libérer
Tu ne seras jamais satisfait
Jusqu'à temps d'être interrompu.