Se regarder dans le miroir. Voir ou bien croire. L'illusion d'un autre côté, paradis de glace. Juste palpe cette lointaine dimension.
Effleurer du pouce la mouche de nos agaçants sentiments qui volètent en tous sens, transis.
Transis par ces yeux immémoriaux et éternels. Sortes de caméras filmant en permanence, mais sans jamais enregistrer, ni le son ni l'image, détail inutil(e).
Le bourdonnement des mouches a couvert le tic-tac de l'horloge. Oppression. Ce cri jailli du frottement minuscule agit maintenant comme un barrage. Ou un tonneau sans fuite. Les yeux se ferment, l'ailleurs disparaît. Retour à la réalité, le soleil s'est levé à la manière des poils qui se dressent sur ma peau. C'est un soleil froid, dur. La brutalité de sa lumière me fait chanceler. Les sourires fanent sur les visages pimpants. Les sirènes retentissent l'air se trouble, les respirations se font plus saccadées. Le monde tourne au ralenti.
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Ceci est de l'écriture automatique. J'ai écrit ce texte d'une traite, et le reporte ici dans sa version originelle. Je n'ai rien modifié et c'est totalement normal si tout vous paraît bizarre. Même moi je n'ai pas cru à certaines phrases quand je me suis relu quelques jours plus tard !! Kiss
C . o . C . o