Vous. [Markhyuck + Jaedo]

👀

Je ne sais pas vraiment ce qui m'a poussé à vous observer la première fois.

Peut-être votre relation qui dure depuis des années et qui se remarque au premier coup d'oeil.

Peut-être cette façon que vous avez de vous chamailler sans cesse.

Peut-être cette façon que lui a de te coller et toi de le repoussé.

Peut-être ces regards que vous ne pouvez vous empêcher de lancer à l'autre.

Ou peut-être tous ça en même temps.

Le fait est que j'ai commencé à vous observer la première fois dans les coulisse, juste avant de monter sur scène pour interpréter "regular".

Pourtant, ça fais bien longtemps que votre relation est tel quelle. Depuis que vous vous connaissez à vrai dire. Et pourtant ce n'est que maintenant que je me mets à vous observer, à observer la façon dont votre amitié évolue.

C'est assez facile pour moi de garder un oeil sur vous car je partage ma chambre avec le plus jeune de votre duo.

Parfois, il me raconte sa journée avant de dormir, même si je l'ai partagé avec lui. Il me raconte comment tu l'as jeté du canapé alors qu'il s'était avachi sur toi, il me raconte comment tu lui as proposé ta cuillère remplis de riz dans le but de le nourrir mais qu'au dernier moment tu l'as reculé pour la mettre dans ta bouche.

À chaque histoire qu'il me raconte, tu es présent. Comme si sa journée n'avait de sens que si tu es là.

Tu le prends souvent pour un psychopathe à te suivre et à parler de toi tout le temps, et pourtant tu ne pourrai vivre sans.

Je me souviens très bien de la fois où toi, notre maknae, tu n'as pas arrêté de nous coller tout la journée car il t'avait jeté une fois de plus, mais cette fois-ci, beaucoup plus violemment. Tu nous avais fait des câlins et des bisous toute la journée, sous son regard. Ça en avait amusé certains, tel que Jungwoo et Yuta, tandis que certains ralaient en te voyant toucher leur amant, tel que Johnny avec Taeil et Doyoung avec moi.

Je faisais parti de ceux que ça amusait car je te voyais essayer de me faire un câlin alors que Doyoung te menaçait de te casser les jambes. Mais ça m'amusait aussi de le voir assis, les bras croisés, sur le canapé avec une moue boudeuse. Je lui avais jeté un regard amusé et il avait baissé les yeux.

Je pense que c'est ce jour là que toi, notre canadien, t'es rendu compte que tu aimais être collé, surtout par lui, et que le voir avec d'autres te rendais jaloux.

Après c'est histoire, tu ne l'as plus repoussé aussi violemment. Tu le repoussais toujours mais tu faisais en sorte que ça ne le blesse pas et qu'il revienne par la suite.

Tu lui faisais croire qu'il t'ennuyait alors quand vrai sans lui, c'est toi qui t'ennuyais.