Vous. [Markhyuck + Jaedo]

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Je pense que la première fois que j'ai senti ton regard pesant sur moi c'était dans les coulisses, juste avant de monter sur scène.

Tu me regardais, assis dans ton coin, alors que Donghyuck ne cessait de tenir mon bras tout en me réclamant de l'attention.

J'avais essayé d'oublier ton regard mais, malgré ça, je me sentais toujours autant épier. Je n'avais été soulagé qu'au moment de monter sur scène, quand Haechan m'avait enfin lâché.

Il a toujours été comme ça et bizarrement, je m'y suis habitué au fil du temps. Habituer aussi à le repousser sans vraiment m'en rendre compte.

C'est seulement une fois dans ma chambre, que je partage avec Doyoung sous l'ordre de Taeyong pour je cite : Évité tout bruit suspect la nuit, que je peux enfin respirer, me détendre et ne pas craindre de me faire sauter dessus par Haechan ou les autres membres bien trop collants.

Doyoung a l'habitude tous les soirs de me raconter sa journée, celle qu'il a passé à tes cotés, et il m'arrive parfois de te jalouser.

Jalouser l'amour inconditionnel dont tu bénéficie de la part de Doyoung.

Jalouser cette façon qu'il a de parler de toi avec amour et tendresse.

Il me raconte souvent ces petites attentions que tu lui portes, sans vraiment y faire attention, et la façon dont son cœur s'emballe à chaque fois.

Il me raconte cette main posée sur sa cuisse alors qu'il parle avec quelqu'un, comme si tu voulais montrer indirectement que Doyoung t'appartiens. Il me raconte aussi ces bras qui viennent lui encercler la taille alors que ton torse se colle à son dos, pendant qu'il cuisine pour toi. Et il me raconte aussi cette façon que tu as de lui caresser les cheveux et le regarder tendrement quand il sendort sur toi alors que tu es couché sur le canapé.

Doyoung est fou amoureux de toi et tu es fou amoureux de Doyoung.

Vous vous aimez.

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J'ai fini par m'habituer à tes regards, remarquant qu'ils m'étaient porter seulement quand Haechan était à mes côtés. Malgré cette observation continue, je continuais à vivre normalement sans me soucier de la signification de toutes ces œillades.

Je continue de le jeter du canapé quand il essaye de se coucher sur moi, je continue à lui présenter une cuillère de riz devant ces lèvres avant de la tourner vers moi et à mettre dans ma bouche sous son air boudeur.