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- Je comprends toujours pas pourquoi nous n'avons pas pris le jet ! Dis-je à mes parents exaspérée de devoir prendre l'avion avec d'autres personnes.

- Parce que ! Dit ma mère en s'installant correctement sur son siège.

Après la démonstration habituelle des hôtesses, l'avion décolle enfin. Mes oreilles bourdonnent un petit peu, ce qui est normal, donc je saisis la boite de chewing-gum de ma poche arrière et commence à le mâcher.

Le petit voyant permettant de détacher nos ceintures s'allume enfin, et nous pouvons enfin respirer correctement. Mon père s'empresse de récupérer son ordinateur tandis que ma mère feuillette un magazine. Quant à moi, j'allume le petit écran en face de moi et choisit un film.

Environ trente minutes après, une hôtesse nous interrompt.

- Vous désirez quelque chose ? Demande-t-elle un sourire scotché sur le visage.

- Un verre de Scotch s'il vous plait, déclare mon père.

- Du jus d'orange pressé pour moi, s'il vous plaît ! Dit ma mère.

Elle me regarde ensuite.

- Hum ! J'aimerai un milkshake aux oréos et à la crème avec un peu de chocolat et de la chantilly par dessus !

Elle me regarde d'un air étonné.

- Désolé Mademoiselle ! Je crains qu'il n'y est pas ce que vous demandé ! Me dit-t-elle.

Je souffle.

- Sérieusement ! Je dis en roulant des yeux. Très bien, je voudrais un verre d'eau pétillante alors.

- Je vous apporte ça tout de suite ! Déclare-t-elle en souriant.

Elle s'apprête à retourner en cabine mais je l'interpelle.

- Du Saint Pellegrino de préférence.

- Désolé, nous ne possédons de Saint Pellegrino ! Me dit-elle.

- Du Badoit dans ce cas ! Je réplique.

- Non plus, désolé Mademoiselle.

- Désolé, désolé ! L'imité-je. Il n'y a donc rien à bord de ce stupide avion ! Je dis sarcastique.

Elle ne réponds pas.

- Servez moi ce que vous avez alors.

Elle disparaît aussitôt de mon champ de vision.

Quelques minutes après, la jeune blonde revient un plateau dans les mains. Elle sert d'abord mes parents, puis moi.

- Je peux vous posez une question !

L'hôtesse hoche de la tête.

- Avez vous lavez ce verre ? Je ne voudrais pas attraper une quelconque maladie !

- Ne vous inquiétez pas Mademoiselle, tous les verres que nous utilisons sont propres. Déclare-t-elle avec un petit sourire.

- Une dernière chose ! Pourrais-je avoir une paille ?

- Je vous apporte ça tout de suite.

Elle revient une paille entre ses doigts. Elle me la tends en murmurant « Sale gosse ».

- Vous avez dit quelque chose ? Je dis en feintant de ne rien avoir entendu.

- Vous désirez autre chose ? Elle réplique toujours son faux sourire au visage

- Moi non mais vous si !

- Excusez-moi ? Me demande-t-elle étonnée.

- Mon père connaît un excellent chirurgien esthétique. Si je demande il pourrait vous faire un prix pour votre lifting.

✘ The Poor BillionaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant