La perte est le début de la vie

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Septembre, 1816, Village paumé dans la Bretagne.

Un bébé, clair de peau tel de la porcelaine, maigre comme un clou, aux yeux reflétant les plus jolies couleurs des noisettes, un sourire partagé à la curiosité des jeux de lumières que le soleil propage sur le parquet abîmé et les murs craquelés. Une chevelure naissante, colorée de braise et de la couleur du chêne fleurit sur le crâne de la minuscule demoiselle, des mains similaires à celles d'une statue, fines et délicates mais de granit. Une robe rose vieilli tombé jusqu'à ses genoux, une paire de chaussettes tachées habillent ses pétons pétrifiés par le froid que provoque le vent de la côte qui souffle droit sur la falaise où se trouve le petit patelin.
Fin deuxième partie.

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