Partie 2

61 6 1
                                    

  J'en ai tellement marre de pleurer, de tomber et d'être rejeté. Je cour comme je peux mais lorsque j'arrive devant mon casier il est écrit tout un tas d'insultes. D'un geste violent je les arrachent, ouvre mon casier tout en ravalant ses putains de larmes et prends mes livres de cours. C'est avec la main tremblante que je referme mon casier et m'effondre au sol la tête dans les genoux. Je voudrais que tout sois fini mais pour le moment je suis forcé à relever la tête comme si de rien n'était. 

Des rires que je peux reconnaître parmi t'en d'autre viennent en ma direction : Cette bande d'abrutis s'approche et commence à me parler.

" Oh regarder qui es là.

- mais vous voulez quoi ? Oubliez-moi bordel 

- Mais c'est qu'elle parle cette petite conne."

J'aurais dû me taire, une main puissante me saisi la gorge, une autre saisi mon sac et le vide tandis que la troisième me donne de violent coup de poing. Ils finissent par s'arrêter lorsque la sonnerie retenti et ils me jettent vulgairement au sol. Je me retiens d'hurler tellement la douleur est intenses, je les laisse partir et je tente de ramasser mes affaires. Une fois debout une douleur violente me traverse le ventre et j'ai le goût de sang dans la bouche. Mais pour moi cela n'est pas important car je suis faîte pour subir la douleur et la violence. 

 Sur le chemin je ne pensais pas tomber sur un des meilleurs amis de mon frère, il me stoppe et me demande si je vais bien car il me trouve pâle. Je trouve comme excuse que je suis pâle car mon traitement contre ma leucémie m'épuise. Heureusement ma réponse lui convient et il me laisse partir en cours. 

J'avance face à la porte du cour de français, je prends une grande inspiration et entre. Bien sûr le professeur ne trouve rien d'autre que de me faire une remarque qui fit rire toutes la classe.

"Tient encore un retard, posez votre sac et venez au tableau réciter la leçon sur la poésie.

-Monsieur, je n'ai pas appris mon cour pour aujourd'hui."

Il me fixe, note dans son carnet et me demande sèchement de m'asseoir. Je vais pour m'asseoir mais un abruti tire ma chaise, mon crâne cogne la table de derrière et les larmes montes. Encore une fois le professeur rejette la faute sur moi alors que je n'y suis pour rien. Je me redresse et rassembles mes affaires avant de sortir en pleure hors des cours, s'en était trop. Je cour dans les couloirs, croise des regards moqueurs et me dirige aux toilettes.   

PourquoiWhere stories live. Discover now