[Bakangie] One-Shot

Fubuki - La peinture

"Vert, bleu, rouge, blanc,

jeune, violet, rose et orange.

De mon pinceau colorant ma planche vierge,

un arc-en-ciel floral se dessine.

J'essayais, de mon mieux, de retranscrire

la beauté de cet endroit que j'aimais tant :

Les couleurs de cette clairière,

la verdure de cette forêt, 

le magnifique azur du ciel.

Ce lieu somptueux, semblable au paradis,

dont j'ai la chance de pouvoir en admirer la magnificence

chaque jour, m'emplit de joie."

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"- Fubuki ?"

Le jeune goupix se tourna vers l'homme qu'il considérait comme père en entendant son nom. Il avait néanmoins toujours du mal à l'appeler "papa".

"- Oui, monsieur Kotoura ?"

Le cornèbre fit une légère moue en entendant "monsieur Kotoura" mais ne dit rien.

"- Je te vois souvent venir ici pour dessiner en ce moment...

- Oui, cet endroit est vraiment très beau. J'aimerais avoir le plus de souvenir possible de cette beauté naturelle."

On ne sait pas ce que nous réserve l'avenir, cet endroit pourrait disparaître un jour ou l'autre. Et Fubuki voulait avoir la possibilité de voir une pareille merveille quand il le souhaitait.

Un doux sourire se dessina sur les traits du Pokemon corbeau et sa main bronzée se posa sur le cuir chevelu du petit renard et décoiffa l'enfant qui ria légèrement en essayant de protester. 

"- Ne t'inquiète pas, cet endroit ne disparaîtra pas la majorité des gens ont peur de s'approcher de cette forêt."

Le petit garçon essaya de se recoiffer en lançant un grand sourire à l'homme adulte.

"- Je t'appelle pour te rappeler que tu es censé avoir une leçon aujourd'hui.

- Oh ! Je suis désolé, je...j'avais oublié !"

Le regard rose du Cornèbre se posa sur le tableau de l'enfant.

"- Ne t'en fais pas tu es jeune, je comprends si ce genre de choses ne t'intéresse pas...

- Si ! J'adore apprendre de nouvelles choses avec vous ! Et un jour, moi aussi, je pourrais soigner les blessés ! Comme vous !"

L'oiseau rit légèrement.

"- Je n'en doute pas !"

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"Ce lieu somptueux, semblable au paradis,

dont j'ai la chance de pouvoir en admirer la magnificence 

chaque jour,

n'a, malgré les années, pas perdu de sa beauté.

Mais pourquoi ai-je de plus en plus de mal à l'admirer ? 

Pourquoi ai-je l'impression de la regarder à travers un tunnel ?"

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Le jeune feunard de quinze ans lâcha  son crayon de croquis et se tînt la tête. Ces migraines étaient de plus en plus présentes et pour ne rien arranger sa vision périphérique s'aggravait de plus en plus.

Ses beaux yeux turquoises se possèdent sur une petite rose blanche. Il reste là un petit instant sans bouger.

Jusqu'à ce que la voix d'un certain cornèbre ne le fasse sursauter.

"- Fubuki ! Est-ce que tout va bien ?"

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Vert, bleu, rouge, blanc,

jaune, violet, rose et orange.

De mon pinceau, colorant ma planche vierge,

un arc-en-ciel se dessine.

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Le feunard de glace avait maintenant vingt ans.

Ses yeux étaient fermés, il était seul à présent.

Sa main pâle se posa sur une rose blanche, il la cueillit, non sans manquer de se piquer le doigt, et la porte à son nez.

Ses yeux désormais livides s'ouvrirent.

"- Il n'y a que de cette façon que je pourrai ressentir ta beauté dorénavant."

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J'essayais, de mon mieux, de retranscrire

la beauté de cet endroit que j'aimais tant, en vain.

Les couleurs de cette clairière, 

la verdure de cette forêt, 

le magnifique azur du ciel.

Ce lieu somptueux, semblable au paradis,

dont je ne pourrai plus jamais admirer la magnificence

restera un merveilleux souvenir, caché au plus profond de mon cœur.