PROMESSE

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Je me réveillais au son de mon alarme, je le désactivais puis je me levais difficilement de mon lit. J'avais un mal de tête immense, règle que je devais retenir : ne jamais boire en semaine avec mes potes. 

Je partis faire ma toilette, l'eau chaude sur mon corps était juste une bénédiction. Je ne me rappelais plus vraiment de ma soirée, mais je savais que j'avais besoin de force pour aujourd'hui.

La maison était calme, c'était agréable un silence de bon matin. Je regardais le portrait en face de moi, c'était tout ce qu'il me restait d'elle. Chaque matin, mon regard ne pouvait se détacher de ce tableau, je me demandais comment elle allait. Je n'avais plus aucune nouvelle d'elle, mis à part le fait qu'elle ait fait ses études à New York et qu'elle comptait revenir après. J'avais toujours son ancien numéro, il était encre valide mais tombait parfois sur la messagerie. Pendant une certaine période, son téléphone sonnait dans le vide, ou parfois elle décrochait et nous pouvions entendre que nos respirations ce qui me satisfaisait. Elle me manquait chaque jours. Je croyais me débarrassais de ce manque après un bout de temps mais non, j'avais constamment envie de la revoir. 

Je regardais ma montre, je me levais de ma chaise. Devant la chambre, je la regardais dormir, je marchais à pas de loup vers son lit, puis je lui caressais ses cheveux et sa joue pour qu'elle se réveille. Elle s'assit sur son lit puis me fit un câlin, je l'embrassais le front, je la portais jusqu'à la salle de bain. Elle retira son pouce de sa bouche puis elle se brossa les dents. Je lui montrais à l'aide du miroir les mouvements, pour qu'elle ne reste pas la brosse à dent dans la bouche tout en dormant debout. Après ça, je l'habillais puis on alla prendre le petit déjeuner. Mon plus grand plaisir était de la voir manger, elle était un peu bouboule mais elle était parfaite comme ça, c'était toujours un plaisir de voir un enfant bien se nourrir. Je lui montrais l'heure puis elle sortit de table. 

Elle s'en alla faire la bise à sa mère, je partis mettre mes chaussures en attendant. J'étais toujours avec Sulli mais notre vie de couple n'en était plus une. Plus le temps passé et plus notre relation se dégradait. Nous faisions notre possible pour notre fille mais dès que nous étions tous les deux nous préférions s'éviter sachant comment ça allait se finir. 

Le processus d'adoption fut vraiment dur. Je ne me voyais pas élever un enfant qui n'était pas le mien, mais je ne voulais pas que Cynthia ait des problèmes et j'avoue que moi non plus. Nous étions finalement partis en Chine pour adopter notre fille. Sulli avait donné tous ces critères pour qu'elle soit conforme à nous. Chaque enfants que je voyais ne m'intéressaient pas jusqu'à je tombe sur ma fille, elle était mignonne et je savais que c'était la bonne. Sulli n'était pas vraiment pour la prendre elle, mais elle avait fini par craquer et c'est comme ça nous étions devenu les parents de Oh Minji. 

Ma fille était devenue ma seule famille. J'avais pensé au divorce, mais mes parents étaient totalement contre. Ils ne pensaient qu'à la façade médiatique de la chose, pour eux ce n'était pas une bonne image qu'on donnait aux autres familles, avec la pression familiale nous avions finis par abandonner cette idée. C'était dans ces moments là que je détestais d'être né chaebol, nous avions aucune vie, je m'étais juré de ne jamais faire la même chose avec ma fille, je voulais qu'elle soit épanouie et qu'elle n'ait aucun regret comme j'en avais. Je l'attachais à son siège auto puis je m'installais aussi dans la voiture. 

- Papa, je peux rester avec toi.. 

- Non, non.

Elle fit la moue tout en croisant ses bras, elle avait un sale caractère comme sa mère, c'était surprenant. 

- Minji-ya tu fais la tête ? 

- Oui ! 

- Tu sais que ça ne changera rien, l'école c'est important.

𝙎𝙬𝙚𝙚𝙩 𝙇𝙞𝙚𝙨 (𝙊𝙝 𝙎𝙚𝙝𝙪𝙣)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant