chapitre 2

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Média : les enfants de l'orphelinat

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"Reste en vie. "

Ces mots résonnaient dans la tête déjà surchargée de la jeune fille, depuis maintenant 6 jours... 6 jours qu'elle passait ses journées entières à étudier, s'entraîner, se concentrer et pleurer. Les enfants de l'orphelinat avaient été mis au courant après le départ de la petite Meline, certains avait pleuré, d'autres l'enviaient et étaient presque jaloux de sa sélection.

Le jour du grand départ approchait à grands pas laissant une Léanora désemparée et stressée. La vie était vraiment injuste, elle en voulait à son père de l'avoir laisser tomber et surtout à Mère Julia de ne pas l'avoir adoptée comme elle avait adopté Martin plus vieux de quelques années. Si ces événements c'était passer de manière différente, sa vie ne serait pas condamnée à l'heure qu'il est.

Cette peur était omniprésente et consumait l'orpheline jours après jours, elle ne mangeait plus, ne riait  plus, abandonnait le holophone qu'elle avait tant attendu. Elle n'était plus que l'ombre d'elle-même.

"_Léa, où en es-tu avec l'Affediorien?"

De longue minutes passèrent avant que Léa ne sorte de ses pensées et réponde à la mère Julia.

"_Ça avance, je me débrouille de mieux en mieux je pense être prête pour le jour du départ.

_Tant mieux, j'aimerais que tu ne sois pas exécutée dès ton arrivée ce ne serait pas très glorieux."

La tentative maladroite de plaisanterie fit faire un petit sourire forcé à la jeune fille encore plus mal.
Elle savait qu'elle ne devait pas pleuré, elle se devait d'être forte, courageuse et déterminée à survivre. C'est ce qu'elle voudrait montrer de l'extérieur mais les sentiments intérieures sont bien plus puissant et la consume peu à peu prenant place sur sa façade de marbre.
Le monde imaginaire de ses pensées l'aidait à faire face, là bas, elle était  parfaite, elle avait une famille deux parents, une petite soeur et un petit frère. Une vie dont elle avait toujours rêvé et dont elle ne connaîtrait jamais les joies...

"_Lea il est 19h30, nous allons manger, ça ferait plaisir à tous le monde que tu viennes au moins t'assoir avec nous. Tu veux bien faire ça ?

_J'arrive, je vais ranger mes affaires et je vous rejoins à table."

Ses particules et ses cahiers rangés, elle descendit rejoindre la tablé. Son arrivée fit un blanc, les regards des enfants braqués sur elle l'oppressait mais il n'était pas question de tomber. Elle se devait de montrer l'exemple et de se montrer forte.
Elle savait que les filles sont émotionnellement et physiquement inférieure aux hommes c'est ce qu'ont lui rabâchait depuis toujours mais elle refusait de le laisser montrer n'étant pas non plus sûr de la véracité de cette affirmation. Cette vision des femmes l'agaçait énormément. En cours d'histoire elle avait appris que les femmes avaient été considérées comme les égales des hommes au 21ème siècle mais suite à l'interdiction des mouvements féministes extrémistes et la pendeson des leader, la situation avait fait marche arrière.

Depuis la création d'Affediora, les femmes ont été presque rayées du pouvoir politique malgré quelques tentatives d'intégration de filles, aucune est aller au delà de la première année, ils ont donc conclu que les hommes étaient supérieur...  Elle devait faire mieux. Elle devait réussir. Elle allait réussir.
Cette poussée d'adrénaline fit sourire la jeune fille, elle se sentait capable d'affronter cette école bien que son idée principale est l'évasion.

"_Lea mange un peu s'il te plait, Martin vas venir nous rendre visite demain ça serait plus agréable que tu sois en forme ça fait 6 mois qu'il n'est pas venu."

Martin.
Martin est le fils adoptif de la mère Julia, il est arrivé à l'orphelina la veille de Leanora, il avait 1 1/2, la mère Julia eu immédiatement le coup de foudre pour ce petit bonhomme et avait décidé de l'adopté un mois plus tard.

Aussi loin qu'elle s'en souvienne Léa a toujours eu le bégin pour lui, ils avaient toujours été dans les mêmes école jusqu'à son départ, encore plus depuis quelques années mais le beau brun ténébreux enchaînait les conquêtes sans lendemain et la considerait comme une soeur.
Lorsqu'il eu 11ans il fut envoyé dans un des internats les plus prestigieux de la Terre, se destinant à une carrière d'astrophysicien. Il rend visite à sa mère et au reste de l'orphelina deux fois par ans pendant ces vacances, Léa attendait toujours son arrivée avec impatience. Mais aujourd'hui c'était différents, elle ne voulait pas le voir de peur de lui sauté dans les bras et l'imploré de l'emmener très loin, de la sauvée.
La peur reprit place dans le coeur de la jeune fille, elle se leva sans un bruit et rejoignit sa chambre.

"_Lea reviens tout de suite, de quel droit te lève tu comme ça ?"

Elle ne repondit pas.
Les échos des cris de la directrice résonnaient dans toute la propriété mais elle s'en fichait, elle avait décidé d'en vouloir à la vieille dame qui l'avait élevé car c'était sa faute.

Après avoir coulé de longues larmes chaudes elle s'endormi en rêvant de sa famille imaginaire parfaite.
Des heures passèrent lorsque quelqu'un toqua à la porte, d'une voie fébrile elle indiqua d'entrer. Une tête brune emergea du coin.

"_Hey, comment va tu? Ma mère m'a appris pour ta sélection, je suis sincèrement désolé...

_Hey, ça va ne t'inquiète pas...

_Ça n'a pas l'air Léa, t'a envie d'en parler ?

_Ça va."

Elle fit un petit sourire afin de confirmer ses propos mais cela ne convaincu pas le garçon qui s'assit près d'elle.
Son coeur se mit à battre la chamaille, le parfum du beau brun lui remplissait ses narines d'une odeur boisée. Il la regardait intensément de son regard d'eben, il lui passa sa main derrière ses cheveux et la prit dans ses bras musclé. Il était parfait. Ce moment était parfait, elle ne pu résister et déposa un baiser sur le coin des lèvres, ces lèvres charnues et rosée dont elle avait toujours rêvée d'embrasser. À sa grande surprise il lui rendit son baiser mais plus intensément et avec fougue.
C'est elle qui se degagea la première.

"_Lea ?

_Je suis désolé ça doit être la tristesse et l'angoisse...

_Ce n'est rien ne t'en fait pas..."

Il passa sa main dans ses cheveux visiblement gêné. Il n'avait jamais fait le tris dans les sentiments qu'il éprouvait à l'égard de la blondinette qu'il considérait comme sa soeur. Pour lui les sentiments fort qu'il éprouvait était ceux de la famille, il ne pensait pas à l'amour. Lorsqu'il était petit, il en était "amoureux " mais en grandissant il s'en était éloigné et presque oublier mais à chaque fois qu'il leur rendait visite et qu'il posait les yeux sur elle son coeur ne pouvait s'empêcher de battre.
Il devait l'oublier, lui dire adieu, il ne l'a rêverait jamais...

"_Martin, ça va ?

_Tu vas me manquer Léanora.

_Toi aussi Martin mais je te promet que l'on se reverra un jour, c'est certain.

_Comment? Affediora est pire qu'une prison tu n'y sortira pas avant d'avoir fini ta formation ou dans le pire des cas ta décomposition...

_Je trouverais un autre moyen, je te le promet."

Léanora voulait voir quelques chose de plus positif pour le moment. Elle voulait profité de la visite de son ami pour se changer les idées.
La jeune fille tripotait frénétiquement le plit de son t-shirt, Martin voulu détendre l'atmosphère et se mit à danser. Leanora se mit à rire et le suivi dans sa danse effrénée.

AffedioraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant