Je Ne Suis pas Pas Comme Eux {AC}

2-Mon Père

Les deux idiots partent en courant non sans me regarder.
Je me mis dos à la fille et partie.
On ne doit pas me voir avec elle, je risque de prendre cher.

??? : M-Merci ! Fit une petite voix qui appartenait à la fille brune.

Je l'ignora et contuina mon chemin.

~°~°❤️°~°~

(Ceci est toujours un flash Back)

*Le directeur demande Ginko Asano dans son bureau, je répète, Ginko Asano est demander dans le bureau du directeur*

Et merde ! Je suis sur que les deux idiots sont allés tout rapporter à mon père ! J'aurais dû être plus cruelle avec eux ! Qu'est qu'il m'a pris de les laisser partir aussi ? Rhalala je suis dans la merde !

Énerver, je me dirige vers le bureau de mon père. Une fois arriver devant la porte, je toque.

Père : Entrez. Entendis-je faiblement.

Je soupira et me décida à entrer dans cette pièce.
La pièce était grande, mais presque vide, il y a une grande fenêtre qui éclaire la pièce. Il y a aussi un bureau, et bien évidemment, mon père.

Moi : Bonjour père. Fis-je froidement.

Père : Bonjour. Fit-il encore plus froidement quoi moi.

Je m'assois en de face lui sans le quitter du regard.

Moi : Pourquoi m'a tu demandé ? Dis-je pressée de partir de cette pièce.

Il me toisa quelques secondes.

Père : Ne fais pas l'innocente avec moi Ginko Asano. Dit-il toujours aussi froidement.

On se fixa pendant quelques secondes jusqu'à qu'il ferme les yeux tout en lâchant un soupir de désespoir.

Père : Je ne pensez pas en arriver à là. Malgrés tous mes avertissements tu ne te calme pas. Il fit une mini-pause avant de reprendre. Ginko Asano, tu fais maintenant partie de la classe E. Finit-il.

Moi : Pardon ?! Fis-je choquait.

Moi en classe E ? La classe des épaves ? Ce n'est pas possible j'ai des excellentes notes ! Ce serait complètement stupide de transférer une des meilleures élèves en classe E ! Ça n'a aucun sens !

Moi : Tu mens. Dis-je avec une pointe d'espoir. Tu ne peux pas-

Père : Tu as bien entendu. Me coupa-t-il d'un ton tranchant. Tu n'avais qu'à prendre mes avertissements aux sérieux.

Je le fixai ahuris. Je ne pouvais pas aligner un seul mot.
Tout cela était réel mais pourtant j'étais comme coincé dans une sorte de rêve, ou plutôt un cauchemard.

Père : Tu ne peux pas savoir comment j'ai honte de toi. Me dit-il. Ma fille fait partie de la classe E.

Je rappliqua.

Moi : C'est de ta faute, pourquoi me transférer en classe E si tu as honte ?

Père : Tu veux vraiment savoir pourquoi ? Me demanda-t-il.

Je hochai la tête de haut en bas.

Père : Bien. Comment ça t'il. Tu as beau être ma fille, je suis tout sauf fier de toi. Tu aurais pu approuver mon système, mais non. Tu aurais pu être comme Gakushû, mais non. 
J'aurais pu être fier de toi, fier d'avoir une fille, mais non. Tu est violente et impulsif. Regarde toi, tu finis à la classe E, la classe des épaves. Bravo Ginko. Tu as beau avoir d'excellents résultats, tu n'est pas très intelligente.
Si tu l'étais tu ne serais pas la aujourd'hui, je repense à ce garçon que tu as envoyé à l'hôpital pour une raison complètement futile. Tu est une honte. Et pour bien te le faire comprendre, je te transfère à la classe des épaves. Tout ça est de ta faute. Tu récoltes ce que tu as semée. Finit-t-il.

Une violente douleur me prit à la poitrine. Alors c'est comme ça qu'il me voit, il me voit comme une ratée, une honte...

Père : Tu peux disposer. Fit-il froidement.

Je me leva difficilement de ma chaise et tilbuta jusqu'à la porte. J'ai mal, mon cœur... La douleur est insupportable.
J'ouvre difficilement la porte.
En sortant je crus l'entendre soupirais et marmonnais quelques choses. Mais je ne fis pas attention. Ses mots, ses paroles tournaient en boucle dans ma tête.

Je tomba nez à nez avec mon frère. Il a du tout entendre. Mais je n'y fais pas attention. Je tenais ma tête, les yeux écarquillées. Ses mots... Papa... Comment peux-tu sortir ça ? Comment tu peux... Me dire ça comme si de rien n'étais...

"Tu est une honte"

Non...

"Tu est une honte"

Non ce n'est pas vrai...

"Tu est une honte"

Papa...

"J'aurais pu être fier de toi, fier d'avoir une fille, mais non."

Nan... Nan... Nan...

Je tomba sur les genoux, mes mains pressant fermement mes oreilles.
Je voyait mon frère me regarder avec un mélange de compassion et de pitié.
Je fais pitié...

"Tu fais pitié"

Les larmes coulées sans que je puisse les retenirs.

"Tu est une honte"

Mon frère s'approcha de moi. Je n'e réagis pas, je suis coincé dans un mauvais rêve.
La tête... Mon cœur... Ses mots... Sors de la... Sors de ma tête... SORTEZ DE MA TÊTE !!! Je ne suis pas une honte. Je ne suis pas une honte.

Moi : Je ne suis pas une honte...Je ne suis pas une honte... Répétais-je faiblement.

Gakushû : Ginko... Fit-il en posant sa main sur mon épaule.

Tu n'a pas le droit...

Moi : Lâche moi ! Je retira violemment sa main de mon épaule. Ne me touche pas... Tu veux me manipuler c'est ça ? Oui c'est ça... Tant en a rien à foutre de moi pas vrai ? Après tout je suis une honte !

Gakushû : Ginko écou- Comment ça t'il.

Moi : Arrête ! ARRÊTE ! Lui criais-je.

Je me leva difficilement et parti de ce collège. Je déteste ce collège, je déteste mon père, je déteste mon frère... Je déteste ma famille.

~°~°❤️°~°~

Bonnsoiiir ^^
Comment ça va ?
Alors qu'en penses-tu de ce chapitre ?
J'espère qu'on ressent bien l'émotion de Ginko...
Bye ^^