Chapitre 7

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Je continue de marcher jusqu'à l'arrêt de bus, en prenant le soin de mettre le volume presque à fond.
On sait jamais, si elle fait une tentative d'approche.
De toute façon, les personnes qui me connaissent savent qu'il vaut mieux ne pas me parler quand j'ai mes deux écouteurs et que je sais qu'ils sont là.
Ça leur évite une bonne gifle.

Evidement ce qui me semblait inévitable est bien évidement arrivé.
Je la vois prête à s'assoir sur le siege à ma droite.
Je me lève donc brusquement, toujours sans la regardé mais elle n'echappa pas à un bon coup d'épaule.
Je fis donc le trajet calmement, elle n'est pas descendu à mon arrêt.

•Elipse jusqu'au lendemain matin•
J'ai encore passé une mauvaise nuit, la chaleur est insuportable. Je déteste l'été.

Arrivée au campus, je rejoins mes amis devant les escaliers de notre batiments.
On discute un peu de ce qu'il c'est passé la veille car Ange n'était pas vraiment au courant.
Ça me fait plaisir de la voir.

Je commence par biologie, je me met bien évidement à coté d'Angelina. Celle ci m'apprend d'ailleurs qu'il y a une fête chez Taylor ce soir. Je n'irais, bien évidement pas.

La prof a commencer son cours depuis une bonne dixaine de minutes. On parle des caractères héréditaires.
C'est ce qu'on apprend depuis le collège mais bon..

- Mademoiselle Johnson, encore entrain de rêvasser à ce que je vois.
Et vous, de quel couleur sont les yeux de vos parents?
- Bleu et vert.
- Ce n'est possible Sky, tu as les yeux marrons très foncés.

Il faut dire que je n'écoutais rien et cette question me mit une pression énorme, j'ai répondu sans réfléchir.
Tout le monde c'est retourné vers moi et plusieurs gloussements rententir.
Je vous laisse deviner qui.
Elles ont quel âge rappelez moi?
Je sortis de classe en trombe et partis me réfugier dans les toilettes, Angeliqua à ma poursuite.

- C'est pas grave ma belle, tu sais très bien qu'elles le font exprès.

Je ne repondis pas, trop occupée à essayer de dénouer le noeux prisonnié dans ma gorge.

- Si tu veux que je parte je..
- Non non, reste.

Je déverouilla le loquet puis elle me prit dans ses bras, je mis fin à ce contact assez rapidement car les larmes menaçaient de couler et je suis pas très tactile.

once againOù les histoires vivent. Découvrez maintenant