Lucide

Au déla

Dans ce monde on apprend que l'inconnu n'a rien d'excitant sinon la peur de regretter de n'avoir pu trouver un autre monde.Cela n'a été qu'à mante reprise que j'ai dessiné sur l'ardoise de mes craintes une nouvelle barrière dont celle que mes nuits en convoitent.Seule la nuit est réservée aux prières dont celles de retrouver le jour et d'être protégée.Pour ma part,j'ai toujours su que mes seuls démons avaient toujours été enfuie au plus profond de mon âme et que ces prières n'étaient que des paroles en l'air auxquelles j'aimerais bien me résoudre à croire.On m'a longtemps répété que la vie était un cadeau de Dieu et que ceux qui n'étaient rendus que poussière n'ont que leur âme pour se sentir de nouveau vivants.A vrai dit il est tellement épuisant de croire en quelque chose que ta raison déni plus,comme si j'avais à me répéter que tout va bien dans ma petite vie alors que mes larmes s'accumulent jusqu'à en ne plus en finir.Le mal deviendrait bien que si j'avais la tête à l'inverse,mais le bonheur se résoudra à rire que si j'avais à cacher mon secret à la lumière du jour.Bon Ben je me prendrai bien un bain ce soir puisque la maison étaient devenu un lieu de festivités funèbres,la mort s'était accaparé de mon quotidien de sorte que je n'eu pas le temps de me nourrir.Ça n'a duré quelques jours auxquels je me suis raccrochée à mon lit tout souillé.Elise était son nom,celui qu'on prononçait pour attirer son attention maintenant elle ne pourra plus me tourner la tête.Pour son dernier jour sur terre ils lui avaient organisé une cérémonie où tout le monde était en noir,ironie du sort ou simple coïncidence cela annonça la couleur de ce qui est à venir.j'aimais lui tenir la main même si elle préférait qu'on fasse comme des inconnus.je n'ai jamais eu l'opportunité de lui courir dans les bras même de poser mes lèvres sur les tiennes sinon on leur aurait donné plus de chance de nous blesser.Je n'ai jamais cru en tous ses baratins jusqu'à ce qu'on me prive d'elle à jamais.Dans le couloir de ma chambre j'embrasse les murs en me rappelant de tes doigts les effleurer à chaque fois que ton humeur était changeante.Si ça ne tenait qu'à moi je te l'aurai fait remarqué mais les mots étaient plus lourd que tu pouvais le penser.maintenant je porte ce fardeau ou du moins ton tombeau.Ma conscience me punit,mes sourires en coin me réconfortent.je tournerai la page pour de Bon si seulement je pouvais recoller les morceaux.