Chapitre 1

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Je me réveillais dans une étrange salle. Elle était vide à l'exception d'une table en fer. La tapisserie était d'un rouge sombre et le sol était de la moquette noir. Je me trouvais à côté de la table, ligoté à une chaise en bois. Je me retenais de crier, de peur que l'on m'entende. Je me mis à réfléchir à comment sortir de ce mauvais pas. J'avais déjà vu beaucoup de film d'action, et quand l'héroïne se trouvait dans la même situation que moi, Elle arrivait toujours à s'en sortir en cassant la chaise. Ça ne me coûtait rien d' essayer. Je ne pouvais qu'espérer que la moquette amortirait le bruit. Je me penchais légèrement en avant et me soulevais. Dans les film, l'héroïne le faisait tellement facilement qu'on aurait pu croire que c'était facile, mais l'affaire était beaucoup plus complex que ce que je pensais. Avec le peu de force que j'avais je m'ecrasais sur le sol et un des pied de la chaise se cassa. Je réiterais l'expérience et un autre pied se brisa. La chaise, ne pouvant plus supporter mon poids, tomba en arrière, moi avec. Je me tortillas désespérément vers la table et en me contorsionnant, j'arrivais à frotter les cordes qui me liait mes poignets sur les coins de la table. C'était long et douloureux, mais je ne pouvais que continuer. Enfin, les cordes cédèrent et je fut libre. Je défis le nœud qui lié mes chevilles et me dirigea lentement vers la porte. Mais mains tremblaient, j'avais peur. Je regardais par le trous de la serrure et ne vit personne de l'autre côté de la porte. Alors, je tourner lentement la poignée et je sortis de cette salle. Un grincement se fit entendre et mon souffle se blocka. Le couloir était sombre. Les seuls sources de lumière étaient des lucarnes accrochées aux murs. Je m'avençais lentement et regardais les différentes portes. Aucune ne me semblait être la sortie. Je continuais à arpenter le couloir mais toujours aucun signe d'une quelconque échappatoire.

Reaper- ou es-tu petite souris ? Tu ne pourras pas t'échapper. Viens me voir.

Mon rythme cardiaque monta en flèche. La peur me donnait envie de vomir. Je me mis à pleurer. J'accelerais le pas. Je n'osais pas me retourner. Je voulais rester dans l'illusion que j'avais une chance, une toute petite chance de m'en sortir vivante. Mais au fond de moi, je savais. Ja savais que je n'avais aucune chance. Que j'étais condamnée. Que si il le voulait, il pourrais me rattraper. Mis il préférais jouer avec moi. Me regarder m'épuise, perdre espoir et sombrer. Enfin, je la vis. Un porte d'où filtrer la lumière du jour. Je me mis à courir vers elle mais quand j'allais effleurer la poignée, je me fis plaquer au sol.

Reaper- game over, petite souris.

Laura- pitié ! Ne me tuez pas ! Je ne dirais rien ! Je vous le promet ! Pitié...

Reaper- idiote... Si je t'ai emmené chez moi, ce n'est pas pour te tuer.

Laura- vous allez me laisser partir ? Merci ! Je vous suis très reconaiss...

Reaper- je n'ai jamais dit que je te laisserais rentrer chez toi.

Laura- qu... Quoi ? Mais je croyais... Si vous ne voulez pas me faire de mal...

Reaper- je voudrais te proposer un marché. N'en as-tu pas marre d'être là victime ? De ne pas pouvoir te défendre ? Je peux t'enseigner mon métier. Faire de toi un assassin. Tu gagnerais des millions rien qu'en appuyant sur la gâchette !

Laura- non ! Je refuse de tuer quelqu'un ! Et puis, pourquoi me proposer ce marché ? Je ne suis qu'une gamine ! Je n'ai que 13 ans !

Reaper- tant pis pour toi. J'ai changé d'avis. Si tu refuses de tuer pour moi, je n'ai aucune raison de te garder en vie. Une dernière parole ?

Laura- attendez ! Ne me tuez pas ! Je vous promets que je ne dirais rien du tout à personne ! Et si vous ne voulez pas me laisser partir, je saurais me rendre utile !! Vous pourrez même vous servir de moi ! Je ferais tout ce que vous voulez, mais par pitié, ne me tuez pas !

Reaper- tu me fais vraiment pitié. Bah ! Je pourrais toujours me servir de toi comme domestique.

Laura- oui ! Je serais votre domestique ! Vous ne le regretterez pas !

Reaper- arrête d'être hystérique. Tu as de la morve partout sur le visage et tu pues la transpiration et l'urine. À 13, on se pisse encore dessus ? On discutera de toute les modalités plus tard. D'abords, va te décrasser.

J'avais honte. Ma peur s'était peu à peu calmé, mais pas avant de m'être fait urinée dessus. Il me conduisit dans une salle de bain spacieuse et mes yeux furent éblouis devant tant de brillance et de luxe. Je ne savais pas qu'on pouvait être aussi bien payé en étant un monstre. Il me poussa dans la baignoire, sans me laisser enlever mes vêtements, et parti. Je ne pensais pas qu'il me laisserais seul si facilement jusqu'à ce que je la vie. Cette petite lumière rouge. Une caméra de surveillance. Me déshabiller presque sous les yeux d'un inconnu, qui plus est assassin, ne me plaisait pas, mais c'était mieux que d'être tuée. Je sortis de la baignoire et j'enlevais mes habits. Ils étaient fichus. J'allumais ensuite l'eau et la laissais me réchauffer, me décrasser, me nettoyer. Je vis un gros blocke de savon près du robinet et j'en deduisis qu'il était pour moi. Je me frottais avec tellement de force que ma peau devint rouge. Je passais ensuite à mes cheveux, que j'avais arrêté de couper. Ils m'arrivaient au dessus des fesses et les pointes étaient abîmées. Après être sortis de l' eau, je pris une paire de ciseaux qui traînait sur le lavabo et pris une mèche de cheveux. Je voulais garder un peu de féminité sur mon corps à l'allure de garçon. Ainsi, je les laissais long jusqu'aux épaules. Je regardais dans les tiroirs de quoi me sécher et je pris une serviette. Après m'être enroulée dedans, je remarquais une pile de vêtements à ma taille qui n'était pas là avant. Pourtant, je n'avais vu personne entrer. Je les observais avec attention. C'était des vêtements normaux, mais fais sur-mesure. J'en deduisis que cet assassin avait pris mes mesures pendant que j'étais évanouie. La tenue se composait d'un pantalon et d'une chemise noirs, avec une paire de ballerines, noirs elles aussi. Je me sechais et m'habillais en silence. Je crois que je ne réalisais pas trop ce qu'il se passait. Tout était tellement flou... Il y a quelques heures, où quelques jours ? j'étais encore une adolescente avec une vie à peu près normal, si on oubliais ma situation. Et maintenant, j'étais en captivité chez un assassin à qui j'avais promis d'être là domestique afin de rester en vie. Je n'avais pas réfléchi. D'ailleurs, le dîte assassin devais m'attendre dans le salon. Je devais me dépêcher, sinon il risquait de changer d'avis. Alors, je sortis de la salle de bain et je traversais le couloir. Comme guidée par mon instinct, j'ouvrie tout de suite la bonne porte. Il m'attendais au centre de la pièce, les bras croisés.

Reaper- il va falloir que je t'explique quelques petites choses.

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 29, 2020 ⏰

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