Je prend le tram pour rentrer chez moi avec la petite fille dans mes bras. Elle me fait des grands sourires aux quels je répond en gagatisant.
Je me demande quel est son prénom car la lettre ne le mentionne pas. Je devrait lui en trouver un, du moins le temps qu'elle est avec moi. Mais j'ai quand même peur de m'attacher à elle et qu'elle me soit reprise et rendu à ses parents.
Arrivées à l'appartement, je fonce chez Marlène pour lui demander si elle peut m'aider à trouver de quoi m'occuper de la petite pour les jours a venir.
Elle accepte de me prêter un lit parapluie ainsi que des biberons et de quoi la nourrir, des couches, un tapis pour la changer, une petite baignoire qui est devenue trop petite pour qu'elle y lave son fils. Elle me prête également un porte bébé car je vais devoir aller acheter des vêtements de rechange pour la petite. Elle me propose de m'emmener dans un magasin de vêtements d'occasion pas très cher où elle trouve aussi des vêtements pour Aaron, son fils.
J'accepte volontiers et après avoir installé tout ce que Marlène m'a gentiment prêté dans mon appartement, nous prenons sa voiture et nous partons pour acheter des vêtements pour les deux enfants.
"-Tu penses la garder longtemps cette petite ?
- Je ne sais pas, jusqu'à ce qu'on retrouve ses parents, mais j'ai peur de m'attacher à elle.
-Tu devrais lui donner un prénom, on ne vas pas continuer à l'appeler "la petite".
-Tu as raison. Et je sais exactement le quel lui donner.
-Dis moi donc.
-Nina..." Je regarde la petite Nina qui me fixe de ses grands yeux bruns à l'arrière de la voiture.
Le prénom est tout de suite approuvé par Marlène ainsi que Nina qui me fait un énorme sourire en émettant un petit cri.
Arrivé au magasin, elle me donne une liste de choses que j'aurais besoin en partant du principe que je garderais la petite pour une semaine. Je me lance alors dans les achats avec Nina endormie dans le porte bébé devant moi.
Première mission, trouver des body, une dizaine. Ce n'est pas très compliqué. J'en trouve facilement de très mignon pour moins de 5 euros au total. Ensuite vient au tour des pantalons puis de hauts, une dizaine de pyjama, une turbulette, deux tétines, un doudou, une écharpe de portage, et j'ai craqué sur une magnifique petite robe à 2 euros. Au final, j'en ai pour environ 30 euros.
Nina commence à pleurer, je pense qu'elle doit avoir faim, ça va faire 6 heure qu'elle a manger. J'attends que Marlène finisse ses achats pour son fils et nous rentrons.
Marlène m'apprend alors à faire un biberon pour Nina ainsi qu'à lui changer la couche et elle reviendra dans la soirée pour m'aider à lui donner un bain. Je la remercie sincèrement pour tout. Je passe donc la fin d'après midi avec Nina, que j'ai installer sur la couette de mon lit que j'ai posée par terre. Je joue avec elle et elle sourie beaucoup. Elle attrape mon doigts et joue aussi avec mes long cheveux blond. Je suis en train de m'attacher à elle, j'espère vraiment pouvoir la garder un peu. Je ne la connais que depuis se matin mais je l'aime déjà, elle m'émerveille par ses sourires.
Vers 18 heure, l'assistante sociale arrive et mon stress est à son comble. Je l'accueil avec Nina a moitié endormie dans mes bras. Je lui fait visiter mon appartement, dans ma chambre j'ai coller le lit au mur pour mettre le lit parapluie et sur ma commode est posée le tapis de change. La femme me demande si je possède des vêtements de rechange pour la petite et je lui montre tout mes achats de l'après midi ranger dans un tiroir de la commode.
La visite se poursuit dans la salle de bain où sont placé la baignoire spéciale bébé et tout les produits pour la lavée. Puis dans la pièce à vivre où se trouve la cuisine, je lui montre le nécessaire pour nourrir Nina.
Après la visite, l'assistante sociale affiche un grand sourire, et me dit que je peux garder la petite fille tant que ses parents n'auront pas étés retrouvés, durant la période où elle sera chez moi, je recevrait une aide de l'état de 150 euros par semaine. Si la période de séjour est supérieure a deux mois, elle sera placée a l'adoption. Je demande alors si je serais prioritaire et elle me répond que oui malgré mon jeune âge et le fait que je sois encore étudiante.
La gentille assistante sociale repart, me laissant seule avec Nina. Je me demande comment je ferais quand je reprendrait les cours d'ici un mois et demis. Je pense que je demanderais de l'aide à Marlène, elle doit connaître une bonne crèche.
Je pose Nina dans le lit et décide d'appeler ma mère pour lui raconter ma journée riche en émotion.
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Un bebe devant ma porte
General FictionJe m'appelle Maéva, j'ai 18 ans. Ce matin en ouvrant la porte de mon petit appartement, j'ai trouvé un bébé dans un petit siège. Il est endormi et sur son ventre est posé une lettre: "Prenez soin de cet enfant. Il vous appartient maintenant. Elle es...