Tous les jours je pense à toi !
Cela commence au réveil et ça me met en éveil.
J'aime t'écrire pour te donner le sourire.
Mais lorsque je n'ai pas de retour, c'est le détour.
Une question sur comment tu vas,
invite à une réponse sur je suis là !
J'ai besoin d'une émoticône, pas de l'aumône.Cette rupture, je la vis comme une blessure.
Je suis l'être que tu laisses et délaisses.
Pourquoi le néant après tant d'enchantement ?
Comment dois-je interpréter cette absence, ce manque d'existence ?A mes yeux, tu es le bleu merveilleux,
A tes yeux, suis-je un jeu ?
Un jeu d'une semaine sur deux.
Un jeu ou c'est toi qui fixe les règles de mon feu ?
Joues-tu avec ma flamme, sans état d'âme ?Je sais que je ne serai jamais ta nécessité, ta priorité.
Puis-je accepter cette fatalité ?
Dès que je décide, de façon lucide,
de me détacher, de me dégager,
je sens ta main qui m'invite à demain.
Et je reviens !Mais aujourd'hui, j'ose. Je fais une pause.
Je n'envoie pas d'ultimatum,
c'est plutôt une invitation à l'erratum.BF