Cinquenta e uma

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Aujourd'hui, je suis à l'hôpital parce que c'est le jour de mon terme bon là je suis en train de marcher dans les couloir de l'hôpital avec Keyron pour que cette fichue poche d'os s'éclate :

Moi : Pourquoi vous voulez pas sortir mes bébés. Je suis pressée.

Lui : Prenez votre temps, d'accord ?

Je l'ai mal regardé mais il est malade ce mec :

Moi : Je souffre et toi tout ce que tu trouves à leur dire c'est qu'ils prennent leurs temps, une tarte sur ton beau visage Keyron, komeka ngai te ! (ne me tente pas !)

Lui : Bon les enfants, votre mère elle est liboma (folle), continuez à prendre votre temps.

Moi : Continue seulement, quand je vais accoucher je vais te démarrer tshiiip !

Lui : Je ne suis pas une voiture pour qu'on me démarre.

Moi (en rigolant) : Arrête de me faire rire, j'ai encore plus mal là.

J'ai continué à marcher et je me stoppe dans ma marche :

Lui : Pourquoi tu te stoppes ?

Moi : Chéri ?

Lui : Mais répond à ma question.

Moi : Appelle une infirmière, j'ai perdu les os !

Il a crié dans tout le l'hôpital pour avoir une infirmière, y en a une qui arrive avec une chaise roulante, quand il y a une contraction :

Moi : AAAAAAAAAH !!!!!!

Keyron : Coco, souffle !

Moi : *souffle*

On arrive à la salle d'accouchement, je me suis allongée sur le lit, Keyron m'a passé sa main, lui il veut vraiment que je broie sa main celui-la, écoute tant pis. Les sage-femmes m'ont dit de pousser à la prochaine contraction, j'ai poussé de toutes mes forces :

La sage-femme : Ne poussez plus, il descend tout seul.

J'ai entendu des cris, mes larmes coulent toutes seules.

La sage-femme : C'est une fille. Comment voulez-vous l'appeler ?

Lui : Jailyn Hélia.

Elle : C'est noté.

Moi : LE DEUXIÈME ARRIVEEEEEEE.

J'ai encore et encore poussé et c'est le petit Melvyn Luiz qui est venu au monde, J'avais même pas besoin de regarder Keyron, ses larmes coulaient seules. Et enfin Jaëlle Dalia la petite dernière. Je suis super contente de les avoir mis au monde, Keyron et moi sommes les parents les plus heureux du monde, on a 6 enfants c'est beaucoup je sais mais je suis comblée. J'étais tellement fatiguée que je me suis endormie sans me rendre compte.

Je me réveille et je vois Keyron avec un des triplés dans ses bras, je souris à le voir heureux comme ça :

Keyron : Réveillée Madame da Cruz ?

Moi : Oui. Ils sont super beaux nos enfants. Je suis fière de nous.

Lui (en m'embrassant) : Merci meu amor.

Coralie & KeyronOù les histoires vivent. Découvrez maintenant