Braquage

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L'accès principal de la banque s'ouvrit soudainement dans un vacarme tonitruant. Les poignées de cette énorme porte blindée s'écrasèrent sur les parois latérales en laissant des trous béants dans les murs. Quatre personnes masquées, armées jusqu'aux dents débarquèrent dans la banque et prirent les clients en otage.

'' Tout le monde à terre!!"

Un des braqueurs se mis à tirer sur le plafond du bâtiment pour se faire remarquer, bien qu'avec cette entrée magistrale, l'attention avait été captée. La clientèle avait eu le réflexe humain de se recroqueviller au sol avant même que les brigands n'eurent dis un seul mot.

Leur chef attrapa le directeur de la banque par le bras, le conduisit dans la salle des coffres forts disposé à l'étage.

Il voulait le code du coffre n° 8542, seuls les braqueurs savaient ce qu'il contenait, mais vu l'énergie qu'ils dépensaient et les risques qu'ils prenaient cette chose devait avoir beaucoup de valeur.

Les lampes avaient été cour-circuitées pour, en plus des masques, empêcher chaques possibilité de prendre une image des braqueurs.

L'objet en question avait été retiré du coffre. Le directeur avait reçu comme cadeau de remerciement une balle dans la tête comme il était le seul à avoir vu le visage de son assaillant.

Malgré le plan infaillible de nos amis les braqueurs, le système automatique de sécurité avait déclancher l'alarme qui avertit automatiquement la police. Les lumières bleues et rouges traversèrent bientôt avec difficulté les stores de la banque pour redonner espoir aux otages.

Les forces de l'ordre entrèrent dans le bâtiment en moin de temps qu'il fallu pour l'écrire, ils reprirent vite le contrôle des lieux. Les clients étaient sous le choc mais aucun d'entre eux n'avait été blessés.

Les braqueurs s'étaient enfuis via un trou dans le mur arrière fraîchement créé à l'aide de C4.

Emmené au poste de police, les otages furent interrogés et une déposition de leur part avait été recueilli. Une information revenait dans presque toutes les dépositions, c'est une voix feminine qui avait donnée les ordres.

L'un des otages avait pris de gros risques, il avait pris une photo de la femme en question juste au moment où elle avait enlevé sa cagoule pour emmener le directeur dans la chambre forte. Pendant que le coffre était vidé, un autre des braqueur enleva sa cagoule

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En quelques heures les informations du braquage étaient diffusées sur chaque poste de télévision et ne fallut pas beaucoup de temps à Raymond Reddington pour en faire le prochain nom sur la Blacklist.

''FLASH SPÉCIAL !

Quatre personnes armées ont pénétré dans la banque principal de New York ce matin, aucun clients n'a été blessés mais 1 mort à malheureusement été découvert. Rien a été emporté mis à part le contenu d'un seul coffre.

Pour le moment, nous n'avons aucune piste crédible qui nous permettrait de mettre la main sur ces braqueurs.''

La voix mielleuse de la présentatrice de télévision attira l'attention de Redington. Il laissa tomber ses pièces d'échecs et se redressa à toute vitesse dans son siège, il attrapa son chapeau posé sur la table basse et son veston noir pendu au porte-manteau sans oublier de prendre le téléphone prépayé et de descendre jusqu'au seul contact sous la lettre ''E'' . Dembe avait immédiatement réagis aux mouvements soudain de Red. Il porta son téléphone à l'oreille, après deux ''bipe'' la voix d'Élisabeth résonna à l'autre bout du téléphone.

'' Lizzie, j'ai besoin de vous voir immédiatement! C'est une affaire très urgente! "

La panique se faisait sentir dans le son de la voix de Red. En quelques secondes Raymond et Dembe quittèrent le garage et s'engagèrent sur la rue principale.

Blacklist : Les Aléas Du MétierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant