la pente.

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Arriverai je un jour à remonter la pente, cette pente si glissante, si abrupte, sans aucune aide assez forte pour aider à monter. Cette pente symbolisant tout ce qui m'empêche de continuer d'avancer, de monter vers le sommet merveilleux, ensoleillé et regorgeant de tout mes rêves si proche mais pourtant si lointain.
Dès qu'un pas est fait en avant le sol glissant m'engouffre et me ramène au pied de cette pente sombre et horrible. Tel que Sisyphe dans la mythologie grec, poussant un éternel rocher symbole de ces idées trop différentes et trop personnelle pour être accepter. Plus le temps passe plus la pente devient verticale.A présent elle est presque au bout de sa longue et tragique destinée. Continuer, elle ne peut plus, ses jambes tremblent telle des feuilles lors d'une tempête, ses pieds et ses mains sont aussi rugueuse que la pierre, couvert de cicatrices qui viennent accentuer ses rides et sa douleur. Le sang frais et sec se mêle sur son corps créeant des cavités creusant sa peau presque transparente à présent. Elle essaie de lever le bras si frêle après tant de calvaires et d'atrocités pour essuyer son front humide et collant mais ne le peux plus. Sa peau et ses cheveux sont comme ses vêtements des haillons couvert d'horripilentes choses, déchiré et incolore. Ses vêtements sont les seuls vestiges d'une vie lointaine...
Elle s'écroule sous le poids de ces années de souffrance et d'incompréhension elle ne peut plus, elle cligne des yeux pour la dernière fois et quitte ce monde qu'elle ne pouvait plus supporter, en espérant un jour pouvoir aller dans l'un de ses mondes imaginaires...

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