Ses pas résonnaient dans les couloirs, et ce silence pesant le faisait encore plus paniquer. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi il venait encore, alors qu'il savait que c'était inutile. Mais il venait encore. Et encore. Chaque jours.
Les rares médecins qu'il croisait dans les couloirs lui envoyaient des regards de pitié qui l'énervait plus qu'autre chose. Il n'aimait pas ce genre de regards. Il subissait déjà ça au collège, cela lui suffisait largement.
Le bruit monotone de ses semelles contre le sol dur et froid, blanc, de l'hôpital, le faisait plus paniquer qu'autre chose. Il se sentait si seul et abandonné ainsi. Jeté dans le vrai monde, à son propre sort.
Il arriva devant l'ascenseur, et après avoir appuyé sur le bouton, il attendit que l'engin arrive.
Sa main dans sa poche, il sentait son téléphone dans celle-ci. Il était éteint. Il ne voulait pas être dérangé. Même si il détestait cela, il préférait le voir seul. Comme une sorte de tête à tête, triste, et vide.
Une fois dans la boîte de métal, il appuya sur le bouton n°4, et monta, lentement, les quatre étages. Il avait l'impression que cela durait une éternité, d'utiliser cet appareil, qui faisait beaucoup de bruits, et puait le désinfectant, et autres produits médicaux.
Cette odeur était partout autour de lui, et il ne supportait pas ça. Elle était forte, brûlante, surtout pour son pauvre nez, avec son odora plus développé que la moyenne. Les portes automatiques de l'ascenseur s'ouvrirent, sur un énième couloir blanc et vide, immaculé, propre ; et il sortit.
La tête baissée, il marchait à nouveau, silencieusement, sans qu'aucune paroles ne soient prononcées autour de lui, par infirmiers et infirmières qui passaient. Cette étage m'était toujours les gens mal à l'aise, gêné, empêchant qui conque de prononcé mots ou paroles, de faire des gestes extravagants. On n'osait montrer ses émotions à cet étage. De peur de sans doute brusquer les patients que l'on pouvait voir à travers la vitre de leur chambre.
De temps en temps, le collégien en croisait, des patients. Certains étaient très calmes, ils avaient l'air normaux, et d'autres avaient un comportement étrange, qui paralysait presque le garçon. Ils parlaient seuls, criaient contre un mur, tremblaient beaucoup ; et cela faisait presque paniquer le jeune homme.
Il avait presque hâte d'arriver à la chambre qu'il cherchait, ou de tout simplement partir de cet hôpital qu'il ne supportait pas.
Il ne supportait plus les hôpitaux, il haïssait cela. Mais on dirait que le destin avait choisi qu'il devait toujours avoir un proche coincé dans ce genre d'endroits.
Lorsqu'il arriva devant la chambre qu'il cherchait, son sang se glaça, et il ne bougea plus, figé devant la vitre qui donnait sur l'intérieur de la chambre.
Son coeur lui donnait l'impression une énième fois d'être frappé, brûlé, déchiré, cassé, et de subir autre mille et une tortures. Ses dents mordaient rageusement sa lèvre inférieur, qui avait déjà bien souffert, et sa main tremblante se posa sur la vitre. Une surface plate, froide, qui le séparait de la personne qu'il aimait de tout son coeur, le plus au monde.
Un jeune garçon, vêtu d'une chemise d'hôpital bleu pâle ainsi que d'un pantalon de même couleur, des cheveux bruns en batailles, accroché à une perfusion, était assit par terre, sur un tapis de jeu, entouré de petites peluches, à l'effigie des amis du collégien qui était venu voir le petit brun.
Ce brun parlait tout seul, avec un étrange sourire. Il tenait dans ses mains deux peluches, qu'il cajolait plus que toutes les autres. Une à l'effigie d'un garçon aux cheveux châtins, attachés en queue-de-cheval, portant d'étranges et grosses lunettes, posées sur le front, qui normalement cachaient de magnifiques yeux d'un rouge rubis.
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ᴜɴ ᴇɴғᴀɴᴛ ᴘᴀʀᴛɪᴛ ᴛʀᴏᴘ ᴛᴏᴛ || 𝑻𝒘𝒐-𝑺𝒉𝒐𝒕
FanfictionUn simple cambriolage à réussit à détruire tout une vie, ainsi que tout un club. Un simple cambriolage à réussit à rendre le garçon le plus sain du monde, le plus adorable, le plus rieur, et le plus apprécié de tous, en un petit garçon perdu, enferm...