EN PAUSE - Alliance Obligatoire - HPLV Tomarry

Je vais te récupérer

    Mais il remarqua que ses pieds étaient aussi attachés et désespéra. Il essaya doucement de se relever. La douleur était tellement vive qu'il ne la sentait plus. Il essaya de tirer sur ses pieds pour atteindre ses vêtements. Il savait qu'il n'avait qu'à détacher ses chevilles et ramper vers ses vêtements. Il voulait avoir chaud, pouvoir se soigner et pouvoir manger. Il ne savait pas pourquoi sa magie le gardait ainsi en vie.
    Son corps était blessé. Pas un centimètre de sa peau n'avait une couleur normal, tout son corps était rouge et couvert de sang séché par endroit. Dumbedore avait quand même eut la décence de refermer les blessures les plus graves afin que le jeune homme ne se vide pas de son sang. C'était une torture de plus pour que qu'Harry déteste plus Dumbledore qu'il ne l'était.

    Soudain, les vibrations s'arrêtèrent. Harry resta silencieux pendant quelques secondes qui lui suffire à perdre espoir. Il pleura alors pendant quelques minutes. Pour toute la douleur qu'il avait subie depuis son enfance, pour tout ce qu'il subissait en cet instant. Il pleurait pour l'absence dans son cœur dont il ne comprenait pas la provenance, pour l'amour qu'il n'avait jamais eu.
    Puis il se calma. La douleur et la tristesse furent remplacer par de la rage. Pour les mêmes raisons. Il découvrit une puissance de vivre qui lui avait échappée depuis qu'il était dans cette pièce. Il se demanda une seconde si d'autres sorciers avaient eu la malchance de mourir dans cette pièce. Il se promit que, même si ce n'était pas le cas, qu'il les vengerai.

Il se retourna sur le sol, bloquant ses jambes dans l'autre sens en les croisant. Par chance, les liens qui entravaient ses chevilles cédèrent. Harry en rigola de joie. S'il savait que ce serait aussi facile, il aurait fait ça depuis le début !

Harry bougea es jambes et jugea s'il pouvait se lever. Mais il était trop faible. Il s'aida de ses bras et rampa jusqu'à ses habits. Il prit sa cape, prit le miroir et mit le tissu noir sur lui. Il appela Voldemort avec le miroir. Il n'avait pas regardé son visage et ne voulait pas voir ce qu'avait fait le sorcier sur son corps.

    Le miroir répondit automatiquement et le visage du Seigneur Noir apparu. Il regarda Harry avec choque, puis avec énervement et enfin avec peur. Il remarqua d'abord qu'il était nu, avec pour seul vêtement, sa cape noire. Puis il vit la joue droite de son âme sœur de prophétie avec une énorme blessure, allant du haut de son œil, à ses lèvres. Le garçon avait même du sang dans les cheveux.

- Qui t'as fait ça ? Demanda le mage noir à travers le miroir.
- Est-ce que tu seras choqué de la réponse ? Je pense plutôt que tu vas le tuer. Répondit Harry avec mordant.
- Je vois que tu n'as pas perdu le nord. Rigola Voldemort avec dégoût.
- Il est derrière moi. Fit le brun avec sarcasme.
- Hogwarts ? Demanda Voldemort. Tu es bien à Hogwarts ?

    Harry haussa les épaules. Il ne savait même pas où il était et jusque-là, ça ne l'avait pas inquiété. Dans tous les cas, c'était Dumbledore qui le torturait pour lui soutirer des informations et Voldemort qui devait sûrement chercher à le récupérer, pas l'inverse, comme il l'avait toujours pensé jusqu'au début de l'année.

    Harry posa le miroir en équilibre sur ses vêtements. Il ne pouvait pas le tenir plus longtemps, il était trop faible. Voldemort lui parla, beaucoup, mais Harry ne l'écoutait pas. Il avait peur que Dumbledore ne revienne sans prévenir. Le Seigneur des Ténèbres s'en rendit vite compte et ferma le lien du miroir, laissant seul Harry et ses pensées.
    Ce dernier reposa le miroir et cacha ses vêtements. Il plaça un sort sans baguette de silence sur l'objet et retourna sans réaliser ce qu'il venait de se passer, au niveau de la barre métallique...

    Une haine contre Voldemort monta en lui. Il se senti abandonner...

    Ce qu'il ne savait pas, c'était que le Slytherin attendait que tous ses mangemorts arrivent dans la salle du trône. Il n'avait guère envie de perdre du temps à punir les retardataires et attendait donc avec une impatience non cachée, les derniers.