Enfant posthume

Les rêves de Ibrahim

Ibra a toujours rêvé d'être une personne sérieuse, une personne qui a de la valeur, qui fait pitié des gens. Depuis tout petit il avait cette idée en tête, de prendre la famille sous son bonnet un jour. C'est pourquoi il est toujours courageux, il travaille comme un fada, il fait preuve dans chaque épreuve.
L'homme doit être ambitieux, audacieux, car la vie appartient aux courageux et non aux flemmards. La longévité c'est le Dieudonné, mais être important dans la vie dépend de l'intéressé.
La mort est obligatoire, mais avant la mort, essaie juste de faire quelque chose au moins, quelque chose d'important. L'homme est entre la vie et la mort. Il a son acte de naissance, mais il ne verra jamais son acte de décès. Dans la vie aussi, il est entre la santé et les différentes maladies.

Quand l'homme est en bonne santé, il est capable de faire tant de choses, physiquement et psychologiquement. On ne va pas forcément connaître la valeur de la santé, mais quand il tombe malade, c'est en ce moment qu'il va comprendre que rien ne vaut la santé.

Je vous invite d'aller visiter les malades aux hôpitaux. Il y a des gens aux hôpitaux qui n'ont besoin d'autre chose que la santé. Ils préfèrent la santé plus que l'or. Qu'est-ce qu'ils ont fait pour mériter ça ? Qu'est-ce que vous et moi avons également fait pour être sains ? Mais chacun a son destin. C'est peut-être leur destin, ils peuvent rien contre cela, car l'homme est responsable de ses actes, mais pas de son destin.
Certains malades ne sont pas vraiment considérés par leurs familles, s'il vous plaît considérez-les. N'oubliez pas que ce n'était pas leur choix qu'ils soient comme ça. Mais Dieu ne fait rien pour rien. Meilleure santé à toutes et à tous !

∆ Ibrahim est rentré au village pendant les vacances. Cette fois-ci il est venu avec une nouvelle idée. Comme la famille était trop grande, il a voulu créer une association du nom de "APFK". Il a fait réunir tout le monde, ses tontons, ses grands frères et même certaines femmes de la famille. Quel était l'objectif de cette APFK ? Comme il voyait que la famille était très grande et peuplée, donc il a créé cette association pour le développement de la famille et pour qu'ils puissent travailler ensemble en tant que fratrie et en tant que les membres de la même famille.
Tout le monde est présent dit-il Mouctar. Ibra commence à parler de son association, quand il a fini de parler, un de ses tontons a pris la parole, il dit : c'est une bonne initiative, moi personnellement j'accepte, ça m'a beaucoup plu. J'espère que nous saisirons cette opportunité, car cela peut nous permettre de se rapprocher, de se parler et de se soutenir de plus.

Vous voyez, c'est ça qu'on appelle l'importance du savoir, c'est Ibrahim qui a eu cette idée de créer une association à son âge-là. Le savoir est très important, le savoir et l'argent sont différents, chacun joue son rôle dans la vie. Il  y a toujours une différence entre lettré et illettré. Donc continuons à chercher le savoir, à apprendre.

Tout le monde était d'accord avec lui. Il a nommé Ousmane comme le président de l'APFK,  c'était un tonton. Salif comme le caissier, c'était un grand frère. Les autres membres auront chacun un poste pour le progrès de l'APFK.

Quelques jours plus tard, un matin, il était avec sa grand-mère pendant toute la matinée. Ils parlaient de tout et de rien. Ils parlaient de ses projets, de son avenir. Sa grand-mère le conseillait le plus souvent. Son premier soutien était sa grand-mère, c'est elle qui l'aidait, qui l'encourageait sur le chemin de ses études, c'est elle qui était là pour lui dérider, pour pimenter ses journées, etc. Il aimait sa grand-mère autant que sa propre mère, d'ailleurs c'est elle qui était considérée comme sa mère pour lui. Il la respectait comme il se devait, il ne voulait pas des mensonges sur elle.
Le jour où il s'est rendu au village après avoir vu sa grand-mère voilà ce qu'il a dit : j'ai fait tant de temps sans te voir grand-mère, mais je suis à tes côtés maintenant, je vais profiter de ta présence, car ta présence me fait plus de bien que n'importe quel médicament, je t'aime trop grand-mère.
La vielle dame était très contente d'avoir entendu ces belles paroles de son petit garçon.

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Voici un nouveau chapitre pour vous mes chers, j'ai pris beaucoup de temps avant de le publier, je m'excuse vraiment. Je n'oublie jamais de  vous remercier  pour votre patience, pour vos commentaires encouragements, et vos préceptes. La suite de l'histoire sera publiée si Dieu le veut. Merci