Des flots de morphine coulant dans nos veines,
Des volutes de fumées, sortant de la bouche du Dragon,
Peignent l'Angoisse, décrivent la Vérité,
Et colorent l'attaque de panique diffuse,
Qui sort de nos crânes déchirés par
L'Absurdité de nos futiles existences
La Liberté ! Enfin la Liberté !
Tant chérie, tant quemandée,
Des années de lutte affreuses
Face au Monstre aimé de la Mélancolie
Le Silence de nos Âmes parfument la futilité de nos carnets,
Et l'Angoisse, ténue, mortifère,
Qui fait douter des sentiments,
L'Euphorie enfin, terrassant nos Pudeurs violettes,
Qui cachent en elles l'Amour, de la joie profonde
Qui nous bercent jusqu'à la Nausée...