"Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne peut s'exprimer qu'en répondant : "Parce que c'était lui ; parce que c'était moi.""
〘Cover - Affiche Rigoletto (Giuseppe Verdi) Opéra de Wrocław- Domaine Public〙
YoonKook Week Day 2 !! Je n'arrive pas à croire que j'arrive à poster pour aujourd'hui ! J'ai commencé ce chapitre hier et... MIRACLE je viens de le finir ! Et j'ai même commencé le 4 que j'espère avancer dans la journée !
Pour le coup, je dois remercier les Digital Daggers ! XD Dès que j'écris avec des loups, je le fais avec leurs albums et je suis directe dans l'ambiance!
Sinon, promis, dans le prochain on voit Kook ! Et peut-être la rencontre YoonKook ? Ça je ne sais pas....
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"Qui n’est jamais tombé, n’a pas une juste idée de l’effort à faire pour tenir debout"
Multatuli
Yoongi n'y croyait pas encore.
Même après plusieurs heures, même avec ses affaires à ses pieds et nulle part où aller, il ne réalisait pas complétement.
Debout sous un abri bus, il observait la pluie diluvienne, le spectacle ne cessant jamais de l'émerveiller.
Il se concentrait sur les gouttes qui s'abattaient violemment au sol, sur le bruit, étrangement rassurant, qu'elles produisaient selon l'endroit où elles échouaient et sur l'odeur de la ville, qui semblait changer complétement.
Il se perdait dans le ciel gris, chargé de nuages lourds, échappant, un moment, à sa réalité.
Yoongi faisait ça depuis l'enfance.
Il se fuyait lui même.
Quittait son propre corps.
Seul, sous son abri bus, il ressemblait à une statue.
Son cœur avait ralenti dangereusement, son pouls impossible à déceler, et il ne semblait même plus respirer.
Ses yeux étaient grands ouverts mais éteints, sans vie.
Son visage de porcelaine, était celui d'une simple poupée réaliste et non d'un être vivant.
Si l'âme existait réellement, alors la sienne était très loin d'ici, envolée avec son esprit, dans un autre monde.
Yoongi courait.
Il courait depuis des heures et pourtant, il ne fatiguait pas. Comme à chaque fois qu'il venait dans ce petit coin de paradis.
Son jardin secret mental.
Le champ de fleurs s'étendait à perte de vue, il n'en voyait jamais la fin, peu importe le nombre de kilomètres parcourus.
Il aimait ça.
Le vent soufflait fort mais sans violence, semblant l'étreindre, l'envelopper délicatement.
Il se glissait sous son seul vêtement, une longue tunique fluide, toute blanche, lui arrivant aux genoux et jouait avec sa chevelure argentée qui dansait dans son dos.
