Prologue

31 6 4
                                    

J'ouvre les yeux, je ne vois rien, ma tête me fait atrocement mal. Je suis assis sur une chaise les mains attachées dans le dos, mes poignés me brûlent. Je regarde autours de moi et attend que ma vue s'habitue à l'obscurité. Je devine une forme noire devant moi, ça ressemble à une table et dessus, une caméra ? Pourquoi? A côté de la table il y a se qui ressemble à un projecteur de chantier. Où suis-je? Qui m'a amené ici? Je suis sûrement entrain de rêver mais la douleur pesante de mon crâne me prouve le contraire. Je songe à demander si il y a quelqu'un mais cette idée m'effleurant à peine l'esprit, j'entend une porte s'ouvrir. Au fond à gauche, une silhouette rentre laissant s'échapper un peut de lumière, je reconnais à présent bel et bien une caméra et une lampe de chantier. L'inconnu referme la porte derrière lui, plongeant à nouveau la pièce dans le noir. Des bruits de pas se rapprochent de moi et j'entend une chaise crisser sur le sol, tout à coup un énorme flash vient m'éblouir, il a allumé le projecteur. Un petit bip retentit et sans avoir le temps de dire un mot la voix d'une femme couvrit le silence de la salle.
-Nom, prénom, âge, ville de résidence avant la pandémie.
-Qui êtes-vous?
-Nom, prénoms, âge, ville de résidence avant la pandémie, répondez.
Tout à coup un souvenirs me revint.

Je me revois me réveiller en sursaut en entendant des coups de feu, je m'extirpe de mon sac de couchage et vois les autres survivants courrir dans tous les sens. Une grenade fumigène atterrit à mes pieds, je me met donc à courrir à toute vitesse à l'opposé du combat. Je slalome entre les tentes et les personnes apeurées quand je me retrouve nez à nez avec un grand homme en tenue militaire, il me met en joue avec un pistolet et me dit de me calmer qu'il ne me veut pas de mal, j'essaye tant bien que mal de fuir mais il me rattrape et me plaque au sol. Je me relève et essaye de le frapper, voyant ma résistance il me donne un coup de cross dans la tampe.

La douleur me ramène à la réalité. Voilà pourquoi j'ai mal. Ces gens ne m'ont pas tué et ils ne voulaient pas me faire de mal, c'est moi qui est résisté. Peut-être qu'ils sont des gens bien? Non, les gens bien n'existent pas. Je décide quand même de coopérer, il faut que je sorte d'ici au plus vite.
-Je m'appelle Loïc Karhu, j'ai 18 ans et avant tout ça, je vivais à Narbonne.
-Peut-tu nous raconter ton histoire?
Ils me font passer une sorte de test? Qui a dit que je voulais rejoindre leur rangs?
-Comment ça? Vous voulez savoir quoi?
-Tout ce qui s'est passé depuis le début de la pandémie.
-Ça risque d'être long. Vous pouvez au moins me détacher les mains?
J'attend quelques secondes, la femme se lève passe devant la lumière et vient couper mes liens puis va se rassoir.
Je fait tourner mes poignés.
Tout ce que j'ai traversé jusque là a été très difficile, certaines choses n'étaient pour moi que de mauvais souvenirs. Mais aujourd'hui on me confrontait à mon passé.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : May 13, 2020 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Histoires d'apocalypse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant