Between Moon and Stars

Chapitre 4

Il ouvrit les paupières lentement. Il était de retour dans cette pièce, plus vide qu'une chambre d'hôpital, plus remplie que le placard où il avait l'habitude d'être envoyé lorsqu'il était puni par ses parents. Ses parents... Ses parents lui manquaient énormément. Il comprenait maintenant pourquoi ils avaient été dur avec lui, c'était pour lui forger une carapace, un caractère afin qu'il puisse résister à ces barbares. Il repensa à ce qu'il s'était passé plus tôt. Il repensa à son retour dans la chambre. Il avait fait semblant de s'être assoupi pour ne pas avoir à les regarder eux. Pourtant, il avait senti sa main dans la sienne. Oui, il lui avait pris la main jusqu'à ce qu'ils le déposent et partent. Pourquoi ?

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-Je refuse d'y retourner. L'escorter je veux bien mais je ne regarderai pas à nouveau cette. J'ai bien cru qu'on allait y rester.

-Jeongin, de un, tu n'as rien regarder, de deux, la vitre était sécurisée, s'exprima Woojin sur un ton sévère mais qui se voulait en même temps rassurant.

-Jamais je ne pensais que ça pouvait ressembler à ça.

-Et tu t'attendais à quoi Hyunjin, une épreuve avec un jeu de carte où ils lui auraient demander de créer un château avec sa pensée.

-Non Minho hyung, juste, je ne sais pas moi, quelque chose de moins douloureux.

-Mon père dit qu'ils ne ressentent pas la douleur autant que nous, ils jouent la comédie et...

-abrutis...

-Pardon Sungie, interrogea Minho.

-J'ai dit abruti. Vous ne vous êtes jamais dit que tout ce qu'on vous racontait sur eux était faux. Ils ont plus de connexions dans le cerveau, plus de nerfs. Leur douleur est plus grande, plus intense. Ils n'ont pas mal, ils souffrent. Ils nous apprennent que ce sont des êtres dangereux, inhumains. Mais qui sont les vrais barbares ici hein ? Vous avez-vu ce qu'on leur fait juste pour savoir comment ils sont faits. Et pour trouver quoi ? Un cœur comme le vôtre, des poumons comme les miens et un cerveau qui à l'air d'être comme nous, juste plus développer. Ils naissent comme ça, c'est héréditaire, ils n'ont jamais rien demandé.

-Jisung, tu déconnes là ? C'est son adorable visage qui te met dans tous tes états. Il n'est pas comme nous.

-T'es trop con Changbin. Mon père est le chef de l'armée, il plus de livre les concernant et expliquant la vérité que nos anciens profs, des profs qui nous racontaient simplement des choses fausses pour nous mettre ne garde.

-Maintenant que tu en parles Jisung, rétorqua Changbin, tu crois que ton père serait content d'apprendre que tu as tenu la main du nouveau sujet d'étude.

-C'est bien ce que je dis, t'es vraiment trop con.

-Répète !

-C'est bon, ça suffit vous deux, intervint Chan. Changbin, arrête de les déshumaniser, ils sont nés comme toi et moi. Et toi Jisung, putain mais merde, arrête d'être toi, arrête d'être trop gentille. Un jour l'un d'eux va se servir de toi et peut-être même te tuer parce que tu leur auras tendu la main. Fais gaffe à toi bordel, je n'ai pas envie que mon adorable petit frère ne se fasse tuer ou blesser par l'un d'entre eux.

-A ce rythme-là il risque de se faire descendre par son propre père que par eux.

-Tu gueule Changbin, s'énerva Minho. Chan a raison Sungie, tu te mets en danger et aucun de nous ne supporterait de perdre un frère....

Ils marchaient en silence vers ladite chambre où ils devaient encore surveiller le déplacement. Mais un cri les interpella et deux infirmières les poussèrent pour passer.