« Ramène moi à manger comme la bonne fille que tu es !!
- J'ai un devoir à terminé. Mes yeux étaient glacials mais il se fichait bien de savoir si je le regardais mal, tant que je me comportais en bonne fille je n'aurais aucuns problèmes.
- Enfinn mija je ne t'ai pas éduqué comme ça. Sa voix était faussement douce, il me regardais comme si j'étais une moins que rien, un paillasson sur lequel on s'essuie les pieds puis plus rien.
J'avais décidé de ne rien répondre ayant déjà bien des problèmes avec lui, je lui ramena son sandwich puis partie m'enfermer dans ma chambre.
- Tu vois ! Tu es bien éduqué ma chienne!
Cet ordure est bel et bien mon père.
Mon casque sur les oreilles et la musique à fond, je déversais toute ma rage dans mon journal, oui c'est cliché mais j'y peux rien cela me libère. Je l'ai commencé lorsque j'avais 9 ans, le jour de la mort de ma mère enfaite, le jour ou mon cauchemar a commencé. Bref commençons par le début, ma mère est décédée il y'a maintenant 10 ans, mon père a sombré dans l'alcool c'était son premier et son dernier amour. Il a commencé à mal me traiter moi mais il ne touche pas à ma sœur Sofia, enfaite ma mère est morte quelques mois après sa naissance. Je suis une fille et maintenant pour lui les femmes sont des moins que rien, des objets, rien d'autre que des « vide couille qui nous abandonne » oui il a pris la mort de ma mère comme un abandon. Maintenant ma vie est un enfer, le lycée j'adorais ça puis ce que c'est ce qui me maintenait loins de lui, je me levais tôt et rester tard à la bibliothèque assez tard pour qu'il dorme bourré sur le canapé et assez tôt pour faire manger Sofia que j'allais chercher à la garderie. Mon bac en poche je me suis battu ( au sens propre et figuré du terme) avec mon paternel pour qu'il me paie une école, des études ect. Il m'a dit oui au bout d'un an, en me crachant au visage « je te paie cette école prestigieuse non pas par plaisir mais pour te montrer que vous les femmes ne réussiront jamais, le jour ou tu reviendra en pleur parce que tout tes professeurs t'ont dit d'abandonner je pourrais te dire en te regardant dans les yeux que je t'avais prévenu. » Maintenant je m'arrache encore plus au boulot pour prouver à cette abruti que les femmes réussissent autant si se n'est mieux que les hommes.