Chapitre 7 : En perdition

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Je n'étais nulle part.

Ou plutôt, dans le vide spatial.

Pas de soleil ni de planètes en vue, uniquement une masse de roche et de glace en suspension.


Bon. Une erreur est vite arrivée, et je me réjouissais à l'idée de ne pas avoir fini dans un de ces blocs. J'ai alors tenté de relancer le moteur 3D, mais celui ci ne fonctionna pas.

J'ai utilisé les caméras pour voir qu'une plaque extérieur du vaisseau s'était décroché et avait endommagé l'alimentation du moteur 3D.


Je suis parti en direction du sas de sortie, qui se trouvait au dessus du hangar. La dernière fois que ces scaphandres avait servis, c'était Squall qui s'en était servi, il y a près de 25 ans. Priant pour que la maintenance ai été faite, j'enfilai l'une des combinaisons.


C'était ma première sortie dans l'espace. Je dépréssurisais le sas, coupais la gravité artificielle et me lançais dans l'obscurité.

Les projecteurs de mon casque suffisait à peine à percer les ténèbres devant moi. Heureusement, les indications sur la peinture rouge vif de l'engin me permettait de facilement me repérer. J'arrivais à la faille et commençais les réparations, quand une vive lumière m'éclaira.

Je levais la tête pour voir un immense vaisseau émerger d'entre les rochers et se diriger dans ma direction. Je fini de refermer la trappe avant de leur faire signe. J'allais peut être avoir de l'aide !

Alors que je rentrais dans le sas, l'Hydre subit 4 impacts consécutifs, puis fut entraîné vers le haut. Je courus vers le poste de pilotage pour voir mon vaisseau être inexorablement entraîné par 4 treuils dans les entrailles du mystérieux navire. Je pris le chemin de mes quartiers, afin de m'armer avant de rejoindre la porte arrière du hangar.


Il y eu un grand bruit, puis l'Hydre ne bougea plus. J'ouvrais alors la porte, pour tomber face à une dizaine de créature arachnoïde. Pendant un instant, il n'y eu aucun mouvement, chacun jugeant l'autre du regard. Puis tout à coup, elles firent feu sur moi. Je tentait d'esquiver, mais leurs armes laser me blessaient au bras, au torse et surtout aux jambes. Je fus très rapidement immobilisé, dépouillé de mon arme et attaché. Puis l'un d'eux m'asséna un fort coup sur le crâne, et je perdis connaissance.


Lorsque je repris connaissance, j'étais dans une cellule, dépouillé de mes vêtements. Je me relevais péniblement, les blessures subis précédemment n'avait pas été soigné. L'endroit ou je me trouvais semblait de conception organique, les murs était tiède et réagissaient au toucher.

J'étais seul dans ma cellule, mais vu l'odeur, elle avait déjà reçu des occupants. J'entendis gémir dans une autre cellule en face de la mienne.

Un humain dans le plus simple appareil se tenait le bras, assis par terre, gémissant de douleur.

V: "Et toi ! Ou sommes nous ? Que sont ces créatures ?"

L'homme se tourna lentement vers moi, et je vis avec horreur que ses deux yeux avait été brûlé et que son bras gauche avait été amputé.

V: "Qu'est ce qu'ils t'on fait..."

H: "Pour eux, nous ne sommes que des jouets... J'ai de la chance, j'ai survécu à mes blessures... Mes camarades, eux... Comment t'on t'ils eu ?"

V: "Je dérivais avec mon vaisseau hors service, et ils m'ont mis le grappin dessus. J'était seul, je n'ai même pas pu me défendre..."

H: "Nous on a été capturé lors de la guerre. On était en patrouille à côté d'une de ces foutus tours, et d'un coup on s'est retrouvé ailleurs, au milieu de ces monstres. Ils ont tué beaucoup des nôtres avant de désarmer ceux qui restaient..."

Rêves d'un individu ordinaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant