Bientôt, les fumées sombres se disperserons,
Mais que restera t-il de ces temps anciens,
Que restera t-il de notre monde,
Où les jours passaient comme malandrin ?Que restera t-il de ses temps de douleurs,
Où vivre était la seul force d'aimer,
Où vivre était source bonheur,
Dans ce monde de violence déchaînée ;Que restera t-il de nos jours joyeux ?
De ces chants d'oiseaux, ces collines verdoyantes,
De nos amour et récit glorieux
A la lumière d'une flamme chatoyante ?Que restera t-il de nos clochers, de nos villages ?
Que restera t-il de nos mémoires d'écoliers,
Du temps de nos clair et doux visage
Et de notre insouciante gaîté ?Que restera t-il de nos souvenirs ?
De ces temps dures et cruels,
De ces moments de fou rires
Et de nos sérénités spirituels ?Que restera t-il de notre chemins sur la terre ?
De ces longues routes de désert,
Gardé par ces cieux de mystères
Accompagnant nos pas solitaires ?Que restera t-il de nos espérances ?
De nos rêves, douces et saintes prières,
De nos choix, de nos simples indifférences
Et de cette folie meurtrière ?Que restera t-il de notre vie ?
De nos joyeux et beaux souvenirs,
De ces pleures et ces rires sur le parvis
De ce poème qui m'inspire ?Seul Dieu le sait
Mais la Vie passe, et repasse, S'envole dans les temps,
Et elle reviendra tenace Pour faire fleurir le printemps.