Je crie sans cesse silencieusement,
Ces nuits où mon cœur petit à petit,
Lentement sous ma couette dépérit,
Sans que personne ne le sache vraiment.
Personne ne sait à quel point,
Ma vie est nourrie de chagrin,
La solitude me ronge,
Bien que je ne le montre pas,
Je pleure dans mes songes,
Lorsque j'estime en avoir le droit.
La nuit est douce, tendre avec moi,
Elle me libère de tous ces poids,
Que je traîne jour après jour, heure après heure,
Et qui m'ôtent l'espoir d'un inaccessible bonheur.
Pourtant, je ne suis pas à plaindre,
Bien que je comprenne ce que signifie souffrir,
Sachez que l'on ne peut dépeindre,
La peine de ceux qui savent vous sourire.