Tous mes Samedis soir
Me laisse peu d'espoir
Devant ce miroir
Que du désespoirLibérée de ce foyer
Je laisse ma dulcinée
Vaquer à ses activités
Je t'encourage à t'émanciperDans cette ambiance de confiance
Tu fuis ma présence
Et tu jouis de mon absence
Tu ranges ton alliance
Comme une délivranceSur cette piste chauffée
Par les spots allumés
Et l'alcool consommé
Au milieu de tous ces membrés affamésPeur de la vieillesse
Tu uses de ton sexe sans cesse
Pour conforter ta jeunesse
Avec beaucoup de maladresseCe visage bien maquillé
Cédant à leur volonté
Dans ton déshabillé
Tu vas te faire baiser
Dans ces endroits malfamés
Histoire d'y goûterCes Dimanches matin
Rentrant dans cette salle de bain
Laver ce vagin rempli d'un trop plein
Qui n'es même pas le mienNos enfants nés d'un Amour grand
De ce père perdant
De cette mère s'accommodant
Tout ce qu'il y a de plus dégoûtantEntre mensonges et trahisons
Tu te réfugie dans cette prison
Tu carbures à ce poison
Comme une addictionPlaisir à détruire
Nuire pour assouvir
Ton désir d'en finir
Démolir pour rebâtirDurant toutes ces années
Vérité non dévoilée
Que j'essaie d'extirper
De cette bouche clouéeAdultères avoués non assumés
Conséquences négligées
Par tes actes confirmés
Fidèle à l'infidélitéToutes ces nuits d'absence
Je suis en convalescence
J'attends ta présence
Que tu fasses pénitenceChérubins adorés
Mari mal aimé
Copines de soirée
Et ces chiens jamais rassasié
Voici ton épopéeTu me laisses comme seul trophée
Les bois d'un cervidé
Sur cette tête chargée
D'un fardeau trop lourd à porterAperçu comme ce cocu
Convaincu de ce statut
Je jette mon dévolu
Sur cette femme dévêtueSouvent capricieuse
Parfois scrupuleuse
Jamais amoureuse
Toujours malheureuseUn Mari qui t'aimait