-Introduction-

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Le plus inquiétant était le ciel. C'était comme si un homme avait mit pause sur les nuages. Ils ne bougeaient plus d'un pouce. Le soleil et la lune, eux, continuaient leur boulot. Mais le ciel était bloqué, depuis exactement deux semaines et trois jours. Les mortels avaient tout tenté pour le bouger. Avions, vent, montgolfières et même une fusée! Ils n'avaient trouvé ni la solution, ni la cause du problème. Pire que ça, ils n'avaient rien pu faire, à part regarder chaque soirs aux informations des images d'hommes et de femmes mourant de soif dans les zones les plus sèches du monde. Car si les nuages ne bougeaient pas, la pluie suivait le mouvement, et le manque d'eau se faisait plus que ressentir dans les déserts secs d'Afrique. 

Les dieux décidèrent donc de se retrouver une soirée afin de trouver une solution à ce problème. Evidemment, si il n'y avait plus personne pour les idolâtrer, ils seraient dans la mouise jusqu'au cou. Car, oui, ce problème n'était pas normal. Il était dû à la disparition d'un être important dans la mythologie grecque. Le plus important, même. Eh oui, Zeus, le grand, le puissant, avait été kidnappé. 

Lors de cette soirée, alors qu'un débat faisait rage entre Athéna et Arès, un bruit de sonnette retentit. Hermès se leva et ouvrit la porte, voulant gronder le petit malin qui s'amusait à les embêter en pleine discussion. Mais cette fois là, ce n'était pas un coquin, bien au contraire. Hermès ouvrit la porte et tomba nez-à-nez avec un petit colis flottant. Il l'apporta à sa famille, qui se penchèrent tous sur la boîte. 

-Ouvrons la, tant pis si elle explose, au moins j'verrais plus vos horribles faciès pendant quelques jours, gronda Arès, avec sa gentillesse habituelle.

-Quand tu te prendras une bombe en pleine poire, tu viendras pas me pleurer dessus, riposta Athéna. Héphaïstos, que contient cette boîte?

Héphaïstos, en tant que dieu des forges et des flammes, pouvait reconnaître un engin rien qu'à son odeur.

-Rien de mécanique, vous pouvez l'ouvrir, c'est sans danger.

Hermès respira un grand coup et ouvrit la boîte. 

-Oh mon dieu, cria Héra.

Il y avait effectivement de quoi être étonné. Car dans cette boîte, il y avait un doigt. Un seul. Celui de Zeus. Ils le savaient tous pertinemment. Mais ce n'était pas le plus troublant, loin de là. Zeus pourrait faire repousser son doigt sans problème. Non, le principal problème était posé non loin du doigt. Une jolie carte. Dessus, en lettre sombre et élégantes était écrit "De la part de votre papa adoré, Cronos" suivi d'un petit coeur. Les dieux s'entreregardèrent. 

-Là, on a vraiment un problème.

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