Partie17

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« Quand le passif d'un amour dépasse son actif, c'est la faillite de cet amour ou, tout au moins, le dépôt de son bilan amoureux. »

Salamû'aleykûm

Tout d'un coup j'eu un coup de froid, j'étais morte de peur...
Il... venait de... de le tuer...
Non je l'ai pas vu le tuer mais n'empêche c'est lui qui tenait l'arme...

Son tee-shirt blanc étais taché de sang de même que ses air force blanche. Pour moi c'était évident.

On dirait qu'ils se sont battu...

Je fis tombé mon sac sans même le faire exprès ...

Je passe les 5 mètres qui nous séparaient toute tremblotante et m'approche de lui.
Lorsqu'il me vit il fut surpris, surpris ? C'est moi qui le suis.
Je l'ai alors regardé droit dans les yeux juste pour voir s'il yavait juste un semblant de regret dans son regard, mais j'en doute...

Alors je m'abaisse à la hauteur du corps au sol et constate que c'était un homme d'à peu près 25 ans , cheveux noirs , grand gabarit , et un tatouage de lion sur le biceps droit...

Même si Amine était gravement blessé je me préoccupes d'abord du corps.
J'allais le touché lorsque

Amine : Ne le touche surtout pas

Mes larmes commence alors à couler. Cela fait bien des années que je n'ai jamais plus versé de larmes. alors que même avant ,étant petite, c'était rare que j'en verse.

Lui: on doit partir lève toi.

Je le regarde un instant essuie mes larmes puis continue

Je sors un mouchoir de ma poche que je place sur ma main pour ainsi vérifier son pou.
J'ai eu du mal avec ça mais j'ai quand même réussi.

Je relève la tête et vois que Amine me regardait attentivement.
Je regarde au tour de moi et vois une montre par terre ainsi que des traces de pas.

Moi: c'est à toi? (En pointant du doigt la montre )

Il regarde son poignet et me fais un oui de la tête.

Je prends alors un autre mouchoir puis soulève la montre que je met dans ma poche.

Moi: tu peux... Déplace toi... ici

Il se déplaça alors , sans me quitter des yeux.
Je retire ma veste et la traîne au sol pour faire partir toutes les traces de pas jusqu'à arrivé au niveau de Amine.

Moi: prends la ligne droite on y va je vais appeler une ambulance.

Il me regarda avec incompréhension mais s'exécute quand même.
J'efface alors nos pas jusqu'à la sorti , là où on avait laissé la moto sans oublier de prendre mon sac au préalable.

Aucun mot ne sortait de sa bouche.
Non, il n'avait pas honte , il n'avait pas non plus peur ou autre à vrai dire , ça avait l'air d'être une chose normal pour lui. S'il ne parlait pas je crois que c'était dû au fait de ma réaction..

Moi: assis toi là

Je lui montre le même tronc d'arbre où j'étais assis y'a quelques heures et l'aide à s'assoir parce que n'empêche oui il était blessé.

Seyna- Les Choix De Ma Vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant