*soupire*
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.Pendant un soir de réveillon, ma vie n'est plus qu'un allé simple direction l'enfer, plongée dans cette solitude sombre. Ce n'est qu'aujourd'hui que je me suis rendue compte à quel point la solitude est si pesante et faisant de moi une personne n'ayant à perdre. Pensive, je reste bloquée dans un amas de pensée noire, et même claire elles ne suffiront pas à faire de moi quelqu'un qui pourra tout faire changer.
A première vue, on pourrait penser de moi quelqu'un de malade, de brisée mais je ne suis juste qu'une coquille vide scintillante à l'extérieure. Remplie de joie et de magie dans les yeux, je n'arrête pas d'y penser, à cette vie ridicule qui empeste entièrement la gêne et d'immaturité.
Je sais plus quoi faire...bloquée dans mon lit dans cette chaleur qui m'étouffe. Je décide alors de me lever et je finis par prendre une chaise pour m'installer à côté de la fenêtre.
Par la fenêtre, un ciel froid et sombre, je compte...1 étoile...2 étoiles...trois étoiles...tient ! ça me fait déjà chier...
Je sens mes yeux s'alourdir, mes muscles se détendre et ce silence autour de moi commence à me bercer à petit feu.Je m'endors et je finis par faire toujours ce même rêve où tu apparais...je commence à avoir peur.
Peur, j'avais peur et pour toujours de retrouver ce manque d'amour que n'ai jamais connu. Je l'ai pourtant entre les mains en ce moment mais je reste toujours insatisfaite. A quoi et comment on s'en sert ? J'ai perdu toute notion de la vie. Pourquoi les personnes crient à l'aide s'ils sont persuadés qu'ils resteront seuls à jamais ? Vivons heureux dans cette horreur, vivons sous les flocons de peine qu'on nous inflige.
Je les aime ? Je les hais ? Suis-je dur avec moi-même ou bien est-ce c'est la société qui m'a endurcit ?
Et puis je me suis souvenue d'une seule et unique chose, c'est que je t'aime. P*t**n de bordel que je t'aime ! J'ai ma cage thoracique qui me serre si fort, je tremble mais je brûle que dis-je je bouillonne et je n'arrive plus à rester sur place MAIS BORDEL je n'arrive plus à comprendre ce qu'il m'est entrain d'arriver. Tous les matins je me lève pour aller en cours en espérant te voir franchir cette fameuse porte de ce maudit lycée, m'assurant que tu ne sois pas malade ou absent. Ne le sois pas je t'en prie, ça me rendra dingue.
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(retour au lycée)
Enfin la pause. Je marche le long du couloir avec mon amie virevoltant de bonheur. Criant de joie, on ne fait plus attention à ce qu'on faisait, jouant comme des enfants à tel point que la gêne s'est complètement effacée dans l'atmosphère. Et voilà le début d'une fin...tu es là. Tu marches sans t'arrêter le nez plongé dans ton écran avec un visage totalement fermé. Je reste là figée de peur, je n'arrive plus à bouger ne serait-ce qu'un seul muscle puisque tu m'effraies, une peur dont je ne connais pas, l'amour.
J'aimerai te prendre dans mes bras et savoir ce qui se passe dans ta tête. Le doute en moi me fait grincer des dents et toi tu continues à vivre, à respirer cette foutu oxygène dans ta bulle sombre sans te soucier une seconde à ce que tu feras dans les minutes à venir.
Ce cycle virtuel qui tourne encore et encore, j'en ai marre de ce foutu cercle vicieux. Ces fois où je te vois mais que je ne peux absolument rien faire, ça me démange. Ces stupides vendredis te voyant seul et silencieux.Mes amies et moi marchons le long de ce couloir encore et encore tous les vendredis pour atteindre cette salle avant la sonnerie. On arrive et se pose devant cette porte ayant l'espoir que cette journée se termine au plus vite..... On attend.
5 minutes plus tard tu finis par nous rejoindre avec toujours ce fameux visage fermé et le nez plongé dans ce téléphone, tu atteins ce sol froid et rigide, puis tu termines par ne dire aucun mot. Mystérieux ? Non juste maladivement insociable et réservé.