PREMIÈRE PARTIE : LA DÉCEPTION DE FLORENCE

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Né en 1972 dans un village appelé Appouesso dans le département d'Aboisso, d'une famille royale, Florence arrête ses études après 4 années d'études secondaires dans un lycée de Bonoua à l'âge de 14 ans car par erreur elle était tombée enceinte d'un jeune de son lycée, au vu de cela et vu les difficultés que les élèves de cette époque traversaient, les parents de Florence décident qu'elle arrête les cours et étant tellement strictes, ils décident que l'auteur de la grossesse puisse s'occuper d'elle après ses études car la vrai raison de l'arrêt des cours de Florence était à cause de lui, celui-ci en présence de ses parents et des parents de Florence promets de prendre soin de elle. Malheureusement, elle perd son enfant après quelques mois de grossesse. Dans les années 1995 elle perd son père, qui laisse derrière lui, sa seule femme qui lui était restée car en réalité, le père de Florence avait au total quatre femmes, son influence et ses origines royales, ont fait qu'il possédait plusieurs champs de cafés et de cacao mais la vie n'étant pas un fleuve tranquille et avec la mauvaise gestion souvent de ces plantations, lui ont valu la perte d'assez d'argent et cela a fallu pour que les trois autres femmes partent et seule la mère de Florence est restée avec elle 18 enfants dont 12 pour la mère de Florence.

L'histoire de Florence commence vraiment en 1990 avec sa rencontre de son premier vrai amour Oumar. Ce jeune homme était un jeune musulman diplômé en électricité qui était en quête d'emploi. A cette époque, croiser son premier amour n'avait pas assez d'importance car la dernière décision du choix de son partenaire des jeunes et surtout des jeunes filles revenait aux parents. Amoureuse et décidée de vivre avec son jeune homme les parents de Florence s'opposent catégoriquement à cette union.

Émile (père de Florence): Moh (le surnom de Florence langue agni) miwa, je ne peux et je ne veux pas de ce djoula et de petit fils djoula dans ma famille .

Florence: baba, pardon il se débrouille bien et je l'aime c'est lui que mon coeur a choisi.

bla yapi (la mère de Florence) : fahomousoué oh, c'est pas de son travail qu'il parle ton père, il dit qu'il ne veut pas de petit fils djoula in'di man or, dans le village ici, tu as déjà vu qu'elle fille ou une fille de ta génération mariée djoula ? Parmi tous les garçons du village, tu n'as pas vu aussi hein... C'est ce clanmo la que tu as vu ? Tchaitchai, c'est pas devant nous que cela va se passer oh.

Émile: laisse la, moi Aka ETCHIEN Émile, laissé ma fille épousée un djoula, pour que toute la communauté et le village parle de moi Eh.
Un jour, pendant qu'elle allait au marché, elle a commencé à se sentir bizarre. Nous étions à 6 mois de la relation de Florence et Oumar et à la grande surprise des parents de Florence, elle était tombée enceinte. A 18ans, elle portait une grossesse, informés de cela les parents de Florence réagissent.

Bla yapi : Moh, malgré ce que ton père et moi avons dis, tu ne nous as pas écoutés ? Tu es allés prendre ventre de ce monsieur ? Oumar, à toit pili, ya man ô zou mor inkoua yaki.? Tu nous a eu.

Émile: ce que j'ai dis n'avait pas d'importance pour toi et comme tu ne m'as pas considérés moi aussi je ne vais pas te considérer comme ma fille donc faut prendre tes bagages et va chez ton Oumar, je ne veux pas te voir ici, je ne veux pas être l'objet de commérages dans ce village et tu connais mon rang et mon sang royal. Je ne peux pas accepter que mon gendre et mes petits fils soient djoula et aient un sang djoula, je ne veux pas de ça dan ma famille.... Yo... Faut partir.

LES LARMES D'UNE MÈREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant